En plus de ses missions vis-à-vis des membres récalcitrants, l'armée fédérale doit défendre le territoire de la confédération contre une attaque provenant de l'extérieur. Une nouvelle commission d'enquête fédérale est mise en place pour garantir l'exécution des mesures en menant les enquêtes nécessaires. Les revendications pour un système d'impôt progressif ou un salaire minimum garanti par l'État sont pour l'époque révolutionnaires. L'unanimité est requise pour voter une décision, ce qui revient à dire que chaque État dispose d'un droit de véto. La contre-révolution réussit donc dans un premier temps à imposer ses idées. Les principaux responsables savent que cette option ne peut se mettre en place qu'après une guerre avec l'Autriche. Quand les deux grands travaillent de concert, la confédération est un instrument pour faire plier les petits et moyens États, en particulier quand ces derniers font preuve de libéralisme vis-à-vis des associations ou de la presse. Ces répartitions évoluent régulièrement. C'est l'un des points qui a été le moins respecté. Après le congrès de Vienne (novembre 1814-juin 1815), le défunt empire est remplacé par la Confédération germanique (« Deutscher Bund ») qui regroupe 39 États sous la direction honorifique des Habsbourg qui ne porte plus que le titre d'empereur d'Autriche. Elles se concentrent contre le ministre Ernst Graf von Münster plutôt que contre le souverain anglais, maître également de Hanovre, qui est trop éloigné de telles préoccupations. Variantes de point d'accès. Les réformes conduites par les États moyens échouent à cause du refus de l'Autriche et de la Prusse en premier lieu, mais également à cause des dissensions internes à ces États[66]. Pour mettre en application ses mesures, une commission d'enquête (de) constituée de 7 membres est mise en place à Mayence. Il est notamment question de savoir dans quelle mesure les revendications libérales doivent être prises en compte. Le développement industriel n'est cependant pas national, mais plutôt un phénomène régional. Union politique qui groupa les États allemands de 1815 à 1866 ; elle comprenait 38 (puis 39 en 1817) États souverains, dont l'Autriche et la Prusse, était présidée par l'empereur d'Autriche et avait pour organe principal la Diète de Francfort. Cet événement associé aux protestations dans toute l'Allemagne oblige le gouvernement de Hanovre à infléchir sa position vers moins de réaction[45],[46],[47]. En avril 1848, une Bundesintervention est prononcée contre Friedrich Hecker et ses troupes pour protéger le Grand-duché de Bade. Ces éléments font ressurgir au grand jour les revendications d'unité et de liberté qui avaient culminé en 1848. La vie politique renaît : la fête de Schiller pour les 100 ans de la naissance de l'écrivain, qui devient de manière posthume une figure de proue du nationalisme allemand et de la lutte contre les autorités. L'Acte fédératif reconnaît l'existence de 38 États souverains (39 en 1817), dont un empire (l'Autriche), 5 royaumes (Prusse, Bavière, Hanovre, Saxe et Wurtemberg), 8 grands-duchés, 10 duchés, 10 principautés et 4 villes libres (Francfort, Hambo… C'est ainsi que la 1re guerre des duchés éclate. Les mesures de répression des années 1820 appartiennent en 1830 au passé, même la commission d'enquête de Mayence a cessé sa mission en 1827. La Confédération germanique reprend en grande partie les limites du Saint-Empire romain germanique, incluant donc des populations non germanophones (notamment en Bohême et en Moravie). De son côté cette dernière conclut une convention militaire avec ses alliés, par laquelle les petits États abandonnent leur indépendance militaire. Les familles de petits fermiers ou d'ouvriers ne fournissent pour ainsi dire aucun membre à cette classe. Dès la mise en place des décrets de Carlsbad commence une véritable « chasse aux sorcières ». La Bundesintervention en Hesse-Cassel pour soutenir Frédéric-Guillaume Ier, souverain réactionnaire, alors isolé, contre les révolutionnaires entre 1850 et 1852 est particulièrement spectaculaire[15]. Cette classe étant partiellement constituée de fonctionnaire et donc proche de l'État, et afin de se protéger d'une révolution, certains de ses membres comme Friedrich Christoph Dahlmann ou Johann Gustav Droysen plaident pour une monarchie forte, quand bien même elle serait contrôlée par une constitution et un parlement. L'union de ces groupes au départ très hétérogènes en un seul corps conscient de lui-même commence dans les villes. Ils ont encore des organisations et des objectifs très divers[64]. Le nouveau gouvernement dirigé par Otto Theodor von Manteuffel, mobilise certes l'armée mais commence immédiatement des négociations avec l'Autriche[59],[60]. Par ailleurs, afin de contenter les libéraux, désireux d'une représentation populaire, une chambre des représentants aurait été créée. Une chambres des princes, sorte de chambre haute, aurait également été créée. La Prusse remporte une victoire décisive lors de la bataille de Sadowa. L'opinion libérale reproche à la réforme son absence de suffrage direct et marque donc clairement son opposition[66]. L'association est certes très rapidement interdite par les dirigeants, mais elle réussit tout de même, surtout grâce aux deux journalistes Johann Georg August Wirth et Philipp Jakob Siebenpfeiffer Leurs écrits critiques attirent tellement la défiance des responsables politiques de l'époque que l'assemblée fédérale décide en 1835 de les interdire pour immoralité et blasphème[48],[49],[50]. En 1818, le royaume vote une loi faisant disparaître les barrières douanières internes à son territoire. À côté de cette bourgeoisie traditionnelle les nouveaux bourgeois émergent à partir du XVIIIe siècle. Le Bundestag, ou Bundesversammlung, qu'on peut traduire par Assemblée fédérale, est l'organe décisionnel central de la Confédération germanique.Il s'agit d'une assemblée permanente de représentants des différents États membres, qui siège de 1815 à 1848 puis de 1851 à 1866, la période de la révolution de Mars l'ayant remplacée par le Parlement de Francfort. Par ailleurs, le Bundestag a dans différentes commissions pris des décisions dans le domaine économique, sur l'immigration et dans d'autres domaines[8],[9],[10],[11]. Les deux puissances ayant de vastes territoires hors de la confédération, elles peuvent entretenir une armée plus grande que celle que la constitution militaire de 1821 prévoit contrairement aux autres États[8],[9],[10],[11]. La Confédération du Rhin est un ensemble de territoires d'origine germanique rassemblés en un seul état par Napoléon en 1806, et disloquée en 1814. Confédération germanique. On en voit les conséquences dans les revendications des libéraux au parlement qui deviennent de plus en plus ambitieuses. Même au plus fort de la restauration dans les années 1820, elle est encore active dans la clandestinité. Par exemple au début des événements, alors que le Bundestag n'est pas encore dissous, les troupes fédérales infligent la défaite aux troupes badoises de Friedrich Hecker et Gustav Struve. Sa politique répressive l'a par ailleurs complètement discréditée. Certes en politique la noblesse garde la primauté, toutefois elle est fortement influencée par les mouvements nationaliste et bourgeois. Elle prévoit le cas d'une attaque contre un État membre qui refuserait de se plier aux règles communes, on parle alors de « Bundesexekution »[14]. À partir des années 1850, la bourgeoisie économique se distingue des autres bourgeois par son style de vie : par exemple la construction de grandes villas ou l'achat de grandes propriétés. Enfin dans le royaume de Hanovre, les émeutes visent le système féodal. Ces deux dernières positions dominent dans la recherche historique postérieure. La méthode de Franz Schnabel, qui consiste à étudier les aspects sociétaux et culturels à côté de ceux politiques pour comprendre l'histoire du XIXe siècle passe largement inaperçue. Ils se déclarent indépendants du Danemark et demandent l'aide de la confédération et de la Prusse afin d'ancrer les deux duchés en Allemagne. Dans la pratique sans accord écrit des deux grandes puissances allemandes, la confédération est incapable de décider quoi que ce soit[8],[9],[10],[11]. Cette volonté est au premier plan lors de la conférence de Wurtzbourg en novembre 1858. Son territoire est alors très éclaté, peu cohérent, elle a donc intérêt à limiter au maximum les barrières douanières internes pour intégrer ses différentes provinces. Environ 54 % des industriels viennent d'une famille d'entrepreneurs, 26 % de familles de grands exploitants agricoles ou d'artisans et les 20 % restants de la bourgeoisie éduquée ou de famille de grands propriétaires ou de militaires[39],[40]. Elle met en lumière aux yeux des gouvernements allemands que la restauration, qui devait stabiliser l'Europe, vit peut-être ses derniers instants. Le ministre-président bavarois Ludwig von der Pfordten mène les débats avec son homologue saxon Friedrich Ferdinand von Beust. La nouvelle constitution est très progressiste pour son temps. Leur lieu d'habitation commun dans les nouvelles villes, très replié sur lui-même contribue à l'émergence d'un milieu social ouvrier[38]. Ce projet est repris par le congrès de Vienne après de longues discussions et avoir été mis en concurrence avec d'autres modèles . Dans les deux structures, l'Autriche aurait eu la présidence. Afin d'obtenir la révision du traité de Londres de 1840, la France fait pression sur la Prusse et l'Autriche en militarisant sa frontière est. La révolution de juillet marque également un début de radicalisation politique qui se poursuit dans les années 1840[45],[46],[47]. Au Wurtemberg, les représentants de la noblesse font durer les négociations jusqu'en 1819[16],[17],[18],[19],[20]. Le 1er novembre 1850 des troupes fédérales marchent sur le Hesse-Cassel. Date de mort : 1866. Il reste la tranche de la classe moyenne la plus nombreuse jusqu'au milieu du siècle[39],[40]. Cet objectif n'est que partiellement rempli, même si les accords finaux de Vienne en font un résumé qui a une valeur constitutionnelle[8],[9],[10],[11]. La transition progressive entre la régence et Guillaume Ier change le climat politique. Avec la fin des mesures répressives des années 1830, l'opposition politique recommence à se développer[53],[54]. Au départ il s'agit de revenir sur les acquis de la révolution. La croissance touche également le secteur sidérurgique, avec par exemple la société Krupp qui passe de 340 employés en 1830 à environ 2 000 en 1840. Un consensus n'est donc pas toujours facile à trouver. Le premier mouvement socialiste est également issu des rangs des émigrants. Dans ce petit État, le duc Charles II a rétabli l'absolutisme de manière particulièrement brutale en révoquant la constitution en 1827, contre l'avis de la confédération germanique. Elle est remplacée par la confédération de l'Allemagne du Nord. À côté de l'égalité politique, ils veulent également autant que possible une égalité sociale dans la population. GERMANIQUE (adj.) La révolution de juillet déclenche une nouvelle vague de répression, menée directement par l'assemblée fédérale. CONFÉDÉRATION, subst. Le gouvernement autrichien s'oppose aux revendications prussiennes. En outre, un Bundestag réduit à quelques États est rassemblé le 2 septembre 1850. Aujourd'hui, qui appartient aux Allemands, à l'Allemagne. La première liaison de grande envergure est celle entre Leipzig et Dresde, longue de 115 km et dont le promoteur est Friedrich List. L'assemblée (Bundesversammlung) peut être réunie en chambre plénière, mais il existe aussi un conseil restreint (Engerer Rat). Après 1945, les fronts idéologiques perdent de leur importance sur la question et on voit la confédération germanique de manière plus nuancée. L'industrie se développant en général proche de leurs lieux d'habitation, l'immigration intérieure est dans les premières décennies de la confédération relativement limitée. Signe de ce changement de situation, l'article 13 du Bundesakte prévoit que chaque État membre se dote d'une constitution, l'Autriche et la Prusse n'en mettent pas en place avant d'y être contraintes en 1848 par la révolution[8],[9],[10],[11]. En 1830, la révolte s'attaque au château ducal afin de destituer le souverain pour « incapacité à gouverner » et de le remplacer par un comité parlementaire. de la civil. L'assemblée plénière ne se réunit cependant que très rarement. Le XIXe siècle est le siècle de l’avènement des classes moyennes et aisées[note 1]. Mais cette crise exacerbe le sentiment national outre-Rhin. Dans le sud-ouest de l'Allemagne, les troupes fédérales sont mobilisées contre les révolutionnaires, fin mars les forteresses sont prêtes à la guerre. Cette différence d'interprétation conduit à la division des États en 3 groupes distincts. En Hesse, Georg Büchner et le prêtre Ludwig Weidig fondent la « société pour les droits de l'Homme[51] », qui sous la plume du premier édite le journal Der Hessische Landbote (le messager de Hesse)[49],[50]. Alors qu'en Grande-Bretagne c'est l'industrie textile qui a mené le changement, en Allemagne les chemins de fer ont joué les premiers rôles. Parmi les opérations militaires que mène l'armée fédérale, on peut citer celle de 1830, où sur la demande du royaume de Hanovre, elle empêche la Belgique nouvellement créée d'envahir le Luxembourg. Parmi les précurseurs, on relève Karl Ludwig von Haller qui publie en 1816 Restauration der Staatswissenschaft (Restauration de la science politique), qui influence tout particulièrement la pensée conservatrice dans le monde germanique. En témoignent : la chanson de Nikolaus Becker « Ils ne doivent pas nous avoir, nous le Rhin allemand libre[56] », Ils refusent également la déchristianisation du monde. Créée dans le but de réorganiser l'Allemagne après la chute de Napoléon, elle est alors formée par l'association d'une quarantaine d'États souverains, est dotée d'une constitution, d'une Diète qui siège à Francfort sur le Main, et d'un président héréditaire, l'Empereur d'Autriche. Entre 1867 et 1870, elle n'est plus présente au parlement. À la création, sa superficie est de 630 100 km2 et sa population de 29,2 millions d'habitants. L’apparition dans le langage du terme « prolétariat » et l'usage récurrent des notions de « paupérisme » dans les discours jusque dans les années 1860, sont des signes clairs de ce changement. La loi sur les universités permet de licencier un professeur aux opinions politiques suspectes, les Burschenschaften sont interdites, la presse censurée, le tout en profond désaccord avec l'article 18 du Bundesakte. En cas de succès, cela permet à l'Autriche de maintenir un équilibre entre États constitutionnels et les autres, permettant même d’espérer un retour en arrière. D'autres, nombreux, comme les Krupp, sont des familles de la bourgeoisie commerçante établies de longue date. La précédente constitution de ce type, qui avait conduit à la première guerre des duchés, avait été révoquée en 1858 par le Bundestag de Francfort en ce qui concerne le duché de Holstein. L'échec de l'assemblée nationale de Francfort, qui ne parvient pas à créer un État-nation démocratique, et la victoire de la contre-révolution en 1849 permettent la restauration de la Confédération germanique. © 2020, Encyclopædia Universalis - Test de compatibilité - Contactez-nous - Mentions légales Consentement RGPD. Un autre symbole est le renvoie du cabinet réactionnaire mené par Manteuffel le 5 novembre 1858 qui est remplacé par le libéral-conservateur Charles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen. Quand le prince porte serment sur la constitution les espoirs d'un prochain changement sont au plus haut. En même temps, le prince-électeur abdique en faveur de son fils. En cas d'échec, une juridiction doit être alors mise en place. En 1869, la Bavière voit la création d'un parti patriotique bavarois, aux racines catholiques. En matière de politique sociétale, ils considèrent que les inégalités entre hommes sont dues à la volonté divine. Il est par contre très courant dans le monde agricole et dans le travail à domicile, tout comme le travail des femmes d'ailleurs[38]. Huile sur to... Crédits : © Imagno/ Hulton Fine Art Collection/ Getty Images. Une partie, celle le pouvant, se rapproche ainsi des standards de l'aristocratie. Elle symbolise en effet la restauration et les obstacles pour la formation d'un État national allemand. En 1829, l'union commerciale de l'Allemagne centrale commence à se distendre avec notamment le départ du Hesse-Cassel. 6.3 L’unification allemande (b) La Guerre austro-prussienne (ii) Les événements militaires Qu’arrive-t-il aux petits États allemands? Le royaume de Hanovre, des suites de la parenthèse du royaume de Westphalie, effectue un grand mouvement de restauration et réintroduit l'ancien régime. À l'exception de Berlin et de Vienne, où des émeutes violentes éclatent en mars 1848, l'opposition libérale, soutenue par une large part de la population, obtient rapidement et facilement des concessions dans presque tous les autres États, de manière pacifique. Une commission militaire fédérale, tirant son autorité de l'assemblée fédérale, organise l'armée. La plupart des réformes devaient viser à faire participer plus la bourgeoisie aux prises de décisions politiques. L'accord final est signé par les États membres le 8 juin 1820 à l'unanimité. À l'inverse le Bade, Nassau et la Prusse transcrivent les directives immédiatement, voire vont plus loin que la commission fédérale. Bismarck renonce par contre au projet de faire perdre des territoires à l'Autriche. Créée par l'Acte fédératif de Vienne du 9 juin 1815 (→ congrès de Vienne), qui reconnaît son indissolubilité, la Confédération germanique, édifiée sur les ruines de la Confédération du Rhin, tient compte en partie de l'œuvre irréversible d'unification napoléonienne. En outre, et toujours dans le domaine de la représentation, la confédération ne dispose pas de symbole étatique jusqu'en 1848[8],[9],[10],[11]. En conséquence, l'Autriche se met à faire quelques propositions de réformes. Les autres États rejoignent ensuite peu à peu cette coordination[63]. Toutefois, de nombreux compléments sont nécessaires afin de le rendre plus précis et plus complet : il faut 5 ans, ponctués d'échanges diplomatiques et de traités, tels le recès de Francfort en 1819, pour que les négociations de Vienne soient parachevées. En premier lieu, l'assemblée doit tenter de résoudre elle-même le différend par le compromis. Ainsi même si ses institutions restent dans un premier temps en place, la confédération germanique cesse alors concrètement d'exister. Les gouvernements ont également conscience du problème et considèrent qu'une réforme de la constitution et de la structure de gouvernance devient inévitable. Fin 1863, les troupes prussiennes et autrichiennes occupent le Holstein, le 1er février 1864 le Schleswig. Liste des membres de la confédération germanique, au total 41, au 1er septembre 1815[71] : La décision fédérale du 7 juillet 1817 et l'entrée du Hesse-Homburg en tant que 39e membre, la confédération connaît sa première expansion. Le Hanovre et d'autres États du nord de l'Allemagne n'intègrent pas immédiatement l'union douanière. En cas d'infraction au traité de la part d'un État membre, les puissances garantes (l'Autriche, la Prusse, la Russie, la Grande-Bretagne, la Suède, le Portugal et l'Espagne) ont le droit d'intervenir, même si le problème est interne à la confédération. La paix de Prague du 23 août 1866 confirme la dissolution de la confédération dans son article IV. La Confédération germanique (Deutscher Bund en allemand) est une union politique d’États, principalement germanophones, qui exista de 1815 à 1866. Le maréchal Radetzky, vainqueur de la bataille de Novara (Novare), le 23 mars 1849. Elle a la possibilité de donner des ordres aux polices des États membres[27],[18],[28]. La classe moyenne et aisée n'est cependant pas un groupe homogène. Les démocrates remettent en cause le développement de la monarchie constitutionnelle. Au total, l'armée est constituée d'environ 300 000 hommes. À sa création la confédération est avant tout agricole. Avant la création de la confédération déjà des petits États allemands se dotent d'une constitution. Ils doivent également accepter les décisions prises à Teplice[21],[22]. À l'époque de très nombreux systèmes douaniers existent dans la confédération. En plus d'élargir l'interdiction de rassemblement aux fêtes foraines, l'assemblée fédérale commence à faire de l'ingérence dans les assemblées régionales. Un second conflit s'ouvre en Hesse-Cassel quand le prince-électeur tente de contourner son parlement. L'opposition bourgeoise réussit à canaliser le mécontentement des plus pauvres pour servir leur objectif. Le Roi des Pays-Bas, pour le Grand-Duché de Luxembourg, Établissent entre eux une Confédération perpétuelle qui portera le nom de Confédération germanique. L'objectif est de prendre le contrôle du Bundestag et de la ville grâce au soutien espéré de la population. Le Bundestag commence alors un double jeu, d'une part il fait des concessions aux libéraux, les décrets de Carlsbad sont ainsi abrogés, les couleurs Noir-Rouge-Or deviennent celles de la confédération, des armoiries fédérales sont créées et enfin on charge des personnalités politiques de premier plan de réviser la constitution. La Confédération germanique est un des principaux résultats des négociations du congrès de Vienne qui a eu lieu de 1814 à 1815. Cette nomination met fin aux bonnes relations politiques entre l'Autriche et la Prusse, et par la même occasion à la réaction dans la confédération germanique[64]. La Prusse fait de même peu après. Le roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV a refusé en avril 1849 la couronne impériale qui lui était proposée par le parlement de Francfort sous prétexte qu'elle ne provient pas de la volonté des autres souverains allemands mais de la « populace ». Des suites de la répression des années 1830, une émigration politique commence et ne cesse de s'amplifier.

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