Les projets de Royal et Hollande me faisaient peu rêver, c’était une gauche trop molle pour moi, mais “voter, c’est important” + “pas Sarko” = vote de dépit. Ce que j’avais fait en 2012. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Ce sont tous des profiteurs et des menteurs. Chaque fois le droit de vote est différent. Ils ne veulent pas le bien du peuple, ils veulent juste le pouvoir. », Thom : « Participer au jeu, c’est le cautionner ». « Il suffit d’observer les stratégies des candidats, d’écouter les tactiques ou les résignations de votes utiles, les arguments sur les nécessités de rassemblement, pour détecter que nous utilisons un système de vote d’une démocratie de l’ère féodale. J’espérerais ainsi qu’un tel quinquennat imposerait enfin aux partis historiques une réelle remise en question. Ma décision a été définitivement prise après “Le Grand Débat” diffusé sur TF1, où j’ai eu l’impression de voir des vautours se battre pour un morceau de viande. Jeudi 30 mars, Le Monde.fr vous propose de revenir sur les raisons de cette abstention avec des reportages, des témoignages, des éclairages et l’analyse d’intervenants extérieurs à la rédaction. Parmi les candidats qui se présentent, je n’adhère véritablement à aucun. La politique d’aujourd’hui est uniquement basée sur des amis de promos, des services rendus… Nous sommes en France, pas dans House of Cards. Ras le bol du vote utile barrière à l’extrême droite ! ». Ils ne sont plus des humains mais des robots impitoyables, sans aucune valeur. ? Mes autres raisons découlent de la première : perte de confiance dans les hommes politiques (corrompus, sans véritable envie de servir leur pays et leurs concitoyens, seulement leurs intérêts et ceux de leurs proches, opacité dans la gestion de notre pays, vote de lois par et pour les élites mais pas pour les citoyens, non-respect des programmes de campagne) comme dans les partis politiques (perte d’identité et de l’ADN qui pouvaient les caractériser à l’origine, sauf pour les extrêmes peut-être), envie que les citoyens reprennent leur destinée en main, participent à la construction de leur Nation pour un meilleur vivre ensemble. Des abstentionnistes témoignent. Aux législatives, on élit les députés qui votent les lois et le budget de l'Etat. Ainsi, critiquer les candidats sans critiquer la structure sociale qui les a produits me semble totalement illogique. Aux cantonales, on élit les conseillers généraux qui dirigent le département. Aujourd'hui, sous la Cinquième République, le droit de vote est accordé à toute personne ayant plus de 18 ans, et ayant les droits civiques. Les politiques semblent n’avoir comme variable d’ajustement pour l’élaboration de leur budget que l’augmentation des impôts pour les honnêtes gens, et de leur demander de se serrer la ceinture ou de travailler plus longtemps en n’étant pas certain d’avoir une retraite. C’est pour cela que je revendique une abstention active, qui ne se contente pas uniquement de refuser le système politique actuel et ses représentants, mais qui souhaite porter des idées démocratiques de changement social à l’écart de tout cela, en usant de tous les moyens nécessaires. Les promesses des politiques sont bidon. Seul l’avenir le dira… », Sebastian B., professeur de 25 ans, Paris : « Je refuse le système politique actuel et ses représentants ». Et dernier point : je me suis rendu compte cette année à quel point les promesses des candidats ne me touchent même plus. Jamais totale, c’est impossible, mais sur la majorité des points. Le droit de vote en France a évolué depuis la Révolution française. », Evelyne A., proviseure adjointe de 49 ans, Pantin : « Ras le bol du vote utile ». « Je participerai aux élections par un vote blanc aux deux tours et ce, quels que soient les résultats du premier tour pour la première fois depuis mes 18 ans (j’en ai 49). Le vote (terme dérivé de l'anglais vote, provenant du latin votum signifiant « vœu ») désigne une méthode permettant à un groupe une prise de décision commune. Il s'occupe des écoles, des poubelles, de l'eau, des rues, des bus, des marchés, etc. Mais il suffit de lire, regarder les partis derrière, pour comprendre que rien ne changera. Le suffrage universel n’est, au fond, que le droit de choisir nous-mêmes nos maîtres, de désigner la sauce à laquelle nous préférons être mangés. « J’ai 42 ans et j’ai toujours voté et voulu agir en citoyen reconnaissant pour la démocratie dans laquelle j’ai la chance de vivre. « A voté. Et finalement, quel est le bilan ? VOTER, C’EST DÉFENDRE VOS DROITS. Le système de vote actuel est buggé, j’ai décidé de ne plus l’utiliser et d’utiliser mon vrai pouvoir démocratique : mon portefeuille. J’ai 23 ans et j’ai voté pour la première fois il y a cinq ans. Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. L’environnement politique français est depuis trop longtemps pollué par des révélations incessantes et écœurantes pour tout citoyen lambda, qui doit, lui, se conformer à la loi. Il s'occupe des écoles, des poubelles, de l'eau, des rues, des bus, des marchés, etc. J’ai assisté à des meetings, à des réunions, regardé des débats ; j’ai manifesté, tracté, voté. Je souhaite que ma résignation n’ouvre pas la voie au FN, même si beaucoup tentent de me culpabiliser dans ce sens. Et j’espère secrètement que ça soit les pires cinq années qui suivent pour enfin voir un sursaut après coup… Trump power ;). En 2007 et 2012, je me suis retrouvé à voter contre un candidat, plutôt que pour un projet. Le peuple s’exprime ? Un système d’assemblée désignée par tirage au sort lui serait bien préférable. Comment voulez-vous que je ne sois pas dégoûtée ? Par défaut concernant Royal, je ne l’appréciais que peu mais face à Sarko j’aurais pu voter pour n’importe quel candidat plus ou moins de gauche. En 1799, le coup d'État de Napoléon Bonaparte mit en parenthèse l'expérience démocratique : la France devint rapidement une dictature (en théorie le suffrage était universel mais ne servait qu'à désigner des personnalités parmi lesquelles Napoléon choisissait les « représentants du peuple »). J’ai voté à 3 présidentielles. On risque de se déchirer entre Français. Pour avoir le droit de vote, il fallait être un homme, avoir plus de 21 ans et surtout payer un impôt d'une certaine valeur, c'est ce que l'on appelle le cens. Depuis le début de cette présidentielle, j’ai toujours eu l’envie d’aller voter. Marre. Marre d’en attendre peu d’un candidat et d’être malgré tout déçu. Mon beau pays n’est pas un morceau de viande et je refuse de voter pour un vautour. Je fais sûrement partie des gens désabusés. Mais depuis quelques jours, et observant cette campagne étrange, je ne sais même plus vers qui me tourner pour espérer trouver quelqu’un qui représente “les gens”. Les Suisses acceptent du bout des lèvres l’acquisition de nouveaux avions de combat pour 5,6 milliards d’euros, Sur Google, l’heure des recherches à « zéro clic », Scandale William Saurin : « A chaque affaire, les réglementations rendent toujours plus lourde et complexe la machinerie comptable des entreprises », « Face aux urgences sociales et environnementales, un nouveau modèle philanthropique doit se réinventer ». Je pense aussi que c’est le contexte mondial qui fait que je n’ai plus beaucoup d’espoir pour la démocratie en général. Toutefois, il y eut de houleux débats entre hommes politiques pour savoir si les femmes pouvaient comprendre la politique. Les cinq prochaines années me permettront de voir si mon désengagement est si grave que cela et si tous ceux qui m’ont encouragé à voter pour un tel ou un tel sont toujours aussi enthousiastes si leur candidat a été élu. Au minimum pour le rendre insensible au nombre de candidats et aux stratégies de vote (vote utile ou autre tactique visant à influencer le résultat sans passer par un vote sincère et authentique). Je me rends compte que peut-être mon exposé est trop pêle-mêle, preuve qu’il est rédigé sous le coup d’une colère sourde et d’un désarroi profond face à la situation politique de notre pays. », Elie S., 26 ans, Poitiers. Que des manœuvres individuelles, au service de petites ambitions personnelles. La chose a changé quand j’ai vu que le PS de Hollande et de Valls menait la même politique que l’UMP de Sarkozy et de Fillon. », Ugo L., administrateur systèmes et réseaux de 31 ans : « Marre de voter utile et pas par conviction ». J’ai la sensation de me réveiller dans un rêve immonde où tout le monde, des politiques aux médias, a oublié que la vérité, la réalité ne sont qu’affaire d’idéologie, de prisme ; que si la réalité est telle qu’elle est aujourd’hui, c’est qu’elle a été façonnée par une certaine idéologie que l’on ne remarque même plus et que la soi-disant neutralité médiatique renforce chaque jour en refusant de la questionner. Les raisons qui m’ont conduit à cette décision sont multiples et, hélas, pas très exceptionnelles : la raison principale est le rejet du système actuel qui a, pour moi, vécu. « Droit de vote en France » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior, Du suffrage censitaire au suffrage universel, https://fr.vikidia.org/w/index.php?title=Droit_de_vote_en_France&oldid=1412755, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0. « Dans le passé, j’ai toujours voté, par respect pour ceux qui se sont battus pour le droit de vote. Chaque fois le droit de vote est différent. En voici quelques-uns : Morgane M., étudiante de 23 ans : « Pourquoi l’abstention ? En contrepartie, j’assume mon désengagement politique. Fermer la bandeau d’une raison de s’abonner au journal Le Monde. De l’état d’urgence instrumentalisé pour assigner à résidence durant la COP21. Mais il y a surtout la Grèce. Car si de nombreux hommes et femmes politiques sont corrompus et avides de pouvoir, si leurs programmes ne sont souvent que des nuances marketées d’une même idéologie économique, ça n’est pas parce qu’ils seraient intrinsèquement mauvais ou stupides. Le suffrage était donc censitaire, exclusivement masculin et indirect. Un monde où le seul espoir de la jeunesse ne devrait résider que dans des idées fascisantes ou ultralibérales. Hors des cadres de la République. Le dernier mandat présidentiel m’a profondément déçu par l’absence de mesures concrètes améliorant la répartition des richesses, notamment envers les plus faibles. Je refuse de voter une fois encore pour quelqu’un qui ne me convient pas afin de contrer quelqu’un que je déteste. Aucun n’est intègre. J’ai signé l’appel des solidarités hier, car je veux penser une autre société plus préoccupée du bien-être de tous et de la justice pour chacun. Toujours. Les derniers tampons sur ma carte d’électeur datent de 2012 mais sont trompeurs : je me déplaçais, mais mon vote était considéré comme blanc au vu de son contenu. Car il n’y a pas de troisième voie aujourd’hui, même auprès de cette gauche qui n’existe plus que dans la bouche de ses adversaires. Ce sont ceux qui sont le plus avides de pouvoir, qui maîtrisent au mieux l’art de vendre leur image dans les médias et qui rechignent le moins à utiliser les moyens les plus immoraux ou malhonnêtes pour parvenir à leurs fins. Cela fait des années que je suis apolitique et que je ne vote plus, dégoûtée par les politiciens. Voter sert à élire les gens qui vont s'occuper des affaires publiques. « Voter, pour qui que ce soit, même blanc, c’est accepter les règles d’un jeu que je ne cautionne pas. Aux élections municipales, on élit les conseillers municipaux et le maire qui dirige la commune. », Baptiste F., 32 ans : « Que s’est-il donc passé pour que j’aie changé en cinq ans ? Voter ne m’intéresse plus et me semble un acte devenu insignifiant, car aucun président ne fera ce qu’il a dit et ne pourra faire ce qui doit être fait. On risque de s’appauvrir. C'est un suffrage universel. En comparaison à d'autres pays en Europe, c'est un droit qui est venu tardivement. Je suis en doctorat (bac + 9 actuellement). Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). Après ce vote utile, toujours la même société inégalitaire et sans projet collectif pour donner du sens au projet républicain et démocratique. Celui de la loi renseignement. Mais s’agit-il encore d’une démocratie ? Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? On risque de finir déçus (et encore plus qu’avant). Aujourd’hui, j’en ai marre. Car j’ai l’impression que chaque candidat nous ment ouvertement, sans aucune gène, en faisant des promesses pharaoniques qu’ils ne tiendront jamais. J’aimerais pouvoir bouger les choses, voire me présenter moi-même aux élections si cela ne paraissait pas aussi compliqué avec les 500 signatures. À partir de 1791, la France va traverser une période d'instabilité politique. Alors, j’arrête, je ne veux plus voter. J’ai longtemps éprouvé une certaine incompréhension vis-à-vis des abstentionnistes et de leurs slogans méprisants (“élections, piège à cons”). Notre société tourne en rond, ces politiciens ne sont avides que de pouvoir et d’argent. Il y a d’abord le quinquennat écoulé, bien sûr, qui restera pour moi celui de la trahison et du passage en force. Mais non. En fait voilà : ils nous lassent de la politique jusqu’à ce qu’on n’en ait plus rien à faire. J’appartiens à une génération qui a toujours voté par défaut. Je n’arrive pas à apprécier ces élections. L’élection serait l’antidote face à une situation sociale, politique et économique qui n’a pas fini de nous bouffer la vie. L’électeur est contraint de renoncer à un vote de conviction pour adopter un vote stratégique, en fonction de ce qu’il anticipe du résultat au vu des sondages. Désobéissance civile : comment des milliers d’activistes s’organisent en Allemagne, Pourquoi la fin du confinement ne sonnera pas la fin de l’épidémie, Pourquoi le vote par courrier complique la présidentielle américaine, Brexit : « Boris Johnson pense qu’il a davantage à gagner à un “no deal” qu’à un accord avec l’UE », Eva Joly : « Dans un dossier qui demandait la pondération, Eric Dupond-Moretti a choisi la brutalité », Congé paternité : une avancée à concrétiser, Le Festival du cinéma italien d’Annecy tourne le dos à la dolce vita, Le Mississippi, une femme-écrevisse, une île et un accusé… : nos coups de cœur littéraires, « Le Labyrinthe du silence » : un procureur allemand lève le voile sur les crimes nazis, Un seul tandem candidat à la tête de la cérémonie des Césars, Véronique Cayla et Eric Toledano, Maria Grazia Chiuri, l’atout en or de Dior, S’aimer comme on se quitte : « Il est parti juste après notre anniversaire de mariage », Le tourin à l’ail : la recette d’Alice Quillet, S’abonner, c’est rejoindre une communauté de 400 000 abonnés pour explorer, analyser, débattreDécouvrir les offres. Ce message s’affichera sur l’autre appareil. « Pour voter, il faut avoir le choix, les candidats sont peu ou prou tous impliqués dans des malfaçons. Parfois blanc. Macron pareil. Aux élections municipales, on élit les conseillers municipaux et le maire qui dirige la commune. Le vote blanc n’étant pas pris en compte, la seule façon de dire “vous êtes à côté de la plaque de bout en bout” est de ne pas y aller, et de faire le jeu de ceux qui vont y gagner, peu importe qui. Agir pour améliorer ses conditions de vie et de travail . Aujourd’hui, en tant que jeune, j’ai pour seul espoir une France fascisante ou libérale. Il ne s’agit pas d’une abstention stérile et lâche, qui consiste à ne rien faire et à tendre docilement le cou au joug et les mains à la férule. Marre de voir les élus se gargariser avec nos votes alors qu’on a voté contre, et pas pour. La victoire de Tsípras et ce qui s’en est suivi. Je suis sans voix, alors je voterai blanc pour continuer d’exister comme citoyenne. Finalement je ne veux plus cautionner cette mascarade. Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Le seul moment où j’ai pu avoir vraiment l’impression de m’exprimer, de faire un choix pour la société dans laquelle je voulais vivre, c’est lors de manifestations ou d’actions concrètes. A l’impression que ma voix ne sera pas entendue, que voter ne changera rien à l’état du pays et ne résoudra pas mes problèmes quotidiens (et cela, peu importe le parti et le candidat), s’ajoute la frustrante impression et constatation que toute la classe politique semble mue par l’appât du gain, plus que part le bien commun. Un scrutin par “jugement majoritaire” serait préférable au mode de scrutin actuel. « J’ai 32 ans et j’ai toujours voté, mais cette fois je pense m’abstenir ou voter blanc. Je tends à penser que ce parti n’aurait que peu de moyens pour appliquer son programme radical, faute de majorité parlementaire. Et je compte continuer ainsi. Profondément ancré à gauche, mon unique souhait serait de voir les plus vulnérables se porter mieux. Peu importe qui est au pouvoir, ma vie ne va pas être améliorée. « J’ai toujours voté, même lorsque l’offre politique – puisque c’est bien d’une forme de marché dont il s’agit – ne me convenait pas. Ceux qui n’y croient plus. « Les dirigeants émergeant du système électoral actuel ne sont pas ceux qui, mus par la conviction de pouvoir agir dans l’intérêt général, se battraient pour défendre leurs idées. La France a connu cinq Républiques et deux monarchies constitutionnelles, deux empires et l'État français du maréchal Pétain. Celui du Medef qui applaudit un ministre de l’économie socialiste. Aux régionales, on élit les conseillers régionaux qui s'occupent des lycées, des trains, de la recherche, des universités, etc. Mon rêve : vote obligatoire pour tous (donc plus d’abstention, tout le monde s’exprime), scrutin déclaré non valide si les bulletins blancs sont majoritaires. Pour la démocratie. Fini. « J’ai 26 ans, et jamais je n’ai voté par envie, par conviction ». « Aucun des candidats “principaux” ne m’attire et les petits candidats sont tellement peu représentés dans les médias qu’il faut aller chercher l’information par soi-même pour, au final, ne pas se sentir beaucoup plus proche d’eux. », Manu R., 42 ans, Pontault-Combault : « Voter me semble être un acte devenu insignifiant ». Beaucoup de choses. Elle se déclare parfois apolitique, mais sans l’être, car abstention doit être comprise comme étant, la plupart du temps, un acte politique. Il s'occupe des collèges, des transports scolaires, du revenu de solidarité, des routes, etc. Non. Verts, puis Royal en 2007. », Victoria F., 18 ans, en année d’échange aux Etats-Unis : « Je ne reconnais plus mon pays ». C'est un suffrage universel. », Hervé D., chef de projet informatique de 42 ans, Combs-la-Ville : « Je ne veux plus cautionner cette mascarade ». Or, dans les faits, ces lois ont été mises en place car la conscience humaine, la morale ou la logique ne permettent pas de préserver le vivre ensemble de manière pérenne. Ils nous demandent des efforts, votent des lois qui ne les concernent pas, et rien ne changera, car ces messieurs ne sont pas près de voter de mesures restrictives les concernant (diminutions de leurs indemnités, salaires, etc). Voter sert à élire les gens qui vont s'occuper des affaires publiques. La vie politique a totalement oublié ces valeurs : la morale, la logique et, hélas !, la conscience ne sont que celles de leur propre pouvoir et de leur capacité à être influents. Et aux primaires de la gauche. ), payé… le smic. Je le pense fortement et je m’indigne de l’absence de ce débat dans les grands médias. Politiquement, nous agissons, mais nous ne jouons plus. Lecture du Monde en cours sur un autre appareil. », Hicham N., agent EDF de 32 ans : « Le vote est un choix, l’abstention aussi ». Marre de les voir si déconnectés, tous. Parce que je ne me sens pas représentée ». Nous avons des lois. Ce système fut de nouveau adopté avec quelques modifications par le Directoire en 1795. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Mais ça voudrait dire participer à cette mascarade et je ne suis pas pour cette autre famille politique non plus. Par Vikidia, l’encyclopédie pour les jeunes, qui explique aux enfants et à ceux qui veulent une présentation simple d'un sujet. Pour l’anecdote, il se trouve même que j’ai réalisé l’identité visuelle de la campagne de François Hollande (j’étais designer indépendant en 2012). Publié le 30 mars 2017 à 18h35 - Mis à jour le 31 mars 2017 à 15h47. Le fameux “vote utile” brandi par tous. Là, non. Mon abstention s’arrête au bord des urnes. La confiance n’existe plus et une refonte totale du monde politique doit s’opérer avant de connaître un nouveau soulèvement du peuple français. », Romain S., intermittent de 36 ans, Paris : « Ce qui serait démocratique, c’est que le vote blanc compte vraiment ». Toutefois, l’attitude de l’ensemble des candidats, l’influence des médias, l’absence de crédibilité des candidats quand ils pensent parler des questions de fond aux Français m’est devenue insupportable. En cliquant sur « Continuer à lire ici » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Je n’ai plus aucun avantage étudiant car trop vieille ! Si son programme ne tient pas la route économiquement, je crois que c’est Mélenchon qui pourrait obtenir mon vote, uniquement pour son envie d’une VIe République et de la règle verte. Stop. Cette phrase de Wolfgang Schäuble, terrible de vérité nue : “On ne peut pas laisser des élections changer quoi que ce soit.”, Justement, peut-être ai-je trop longtemps espéré changer les choses à travers cet investissement minimal qu’est le vote ? J’ai voté par devoir républicain, par défaut souvent. Et je ne vois que de mauvaises raisons à cela : entêtement, calculs politiques, ego surdimensionnés – rien pour faire avancer le pays. Même si on devait rester dans un système électoral permettant de choisir le candidat, parmi cette élite, qui nous rebute le moins, le mode de scrutin actuel est parfaitement inadapté, comme on aurait dû le comprendre et en tirer les conséquences depuis le 21 avril 2002. Car il s’agit bien d’un investissement minimal, et le gouvernement est ravi que nous nous y cantonnions pour lui renouveler docilement toute sa légitimité. Bref, une famille politisée. En 1830, sous la monarchie de Juillet, le cens est réduit d'un tiers, ce qui permit d'étendre très légèrement le droit de vote aux classes moyennes. En France, l'abstention de vote connaît une hausse depuis une trentaine d'années. Voter Chirac pour ne pas avoir Le Pen, voter Hollande pour ne pas avoir Sarkozy. C’est parce que le système électoral et politique de la Ve République les détermine à être ainsi. Je ne sais pas quoi dire à mes deux enfants sur cette vie politique qui semble plutôt servir des intérêts individuels qu’un projet de société. Plus de gratuité dans les musées (mon doctorat est pourtant en rapport avec ceux-ci…), plus de carte Imagine “R”, plus de bourse. Ce qui serait démocratique, c’est que le vote blanc compte vraiment, que les élus rendent des comptes, à nous, pas aux puissants. », Clément G. : « Un scrutin par “jugement majoritaire” serait préférable au mode de scrutin actuel ». Et qu’importent le résultat et mon vote (ou non), je finirai amère. « Ce sera la première fois depuis que je suis en âge de voter que je ne me rendrai pas aux urnes en avril et mai prochains pour réaliser mon devoir de citoyen. Il est significatif que le milieu politique français se refuse depuis toujours à prendre en compte les bulletins blancs. Quand on y réfléchit bien, le suffrage universel n’est que l’illusion d’un choix. Soit on redéfinit les règles clairement avant de jouer, soit on empêche le jeu de trouver son unique vainqueur. Je ne leur fais pas confiance. Là encore sans conviction, mais surtout pas Sarko ! Avec 45 % d’abstention et 10 % de non-inscrits sur les listes, et ils osent se prétendre représentants du peuple ? Mes doigts m’en brûlent encore.