Elle n’était pas un simple ornement de mon existence ; elle en exprimait l’essence. — Sans musique la vie serait une erreur [ohne Musik wäre das Leben ein Irrtum] "(Nietzsche, le Crépuscule des Idoles). Innocence de la mélodie : c’est de la musique sur de la musique. - lecture à vue... - Pire audition à vie!! Prendre Schumann pour un pré-nazi, direz-vous, quelle sottise ! Partager. Sans musique, la vie serait une erreur, de même que, sans pardon, bonté ou infinitude, Dieu serait une erreur, un concept raté ou un diable boiteux. ? La mythologie nous dit que les alcyons sont des oiseaux qui annoncent par leur venue le calme de la mer agitée : c’est ainsi que les voyait aussi Chénier dans la Belle Tarentine. C’est tout un univers sonore dans lequel ils baignent depuis leurs premières perceptions. Mais la plupart du temps, elle est là, sans même que l’on en ait conscience. Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, « Quadrige », 2012, p. 1-14. On en trouvera tout une anthologie dans les paragraphes 149 à 169 de la dernière partie d’Humain, trop humain, intitulée le Voyageur et son ombre, ainsi (§ 161) sur Schumann « Le “jeune homme” tel que l’ont rêvé les romantiques auteurs de Lieder d’Allemagne et de France vers le premier tiers de ce siècle, ce jeune homme a été entièrement traduit en sons et chansons par Schumann, l’éternel jeune homme tout le temps qu’il se sentit en pleine possession de sa force ; il y a, il est vrai, des moments où sa musique rappelle l’éternelle “vieille fille” ». « Sans la musique, la vie serait une erreur » », dans : , Nietzsche et la musique. - Gamme ? Mes parents n’étaient pas musiciens, même si mon père jouait du flûtiau quand, enfant, il gardait les moutons. La musique, c’est la vie, impossible d’y échapper ; à la télé, dans la publicité ou dans les films, dans la rue, les couloirs du métro, sous la douche ou en endormant son enfant. En revanche, « la vie sans musique », je n’y crois pas un seul instant. Sans musique, la vie serait une erreur - Nietzsche. Sans la musique, la vie serait une erreur, une besogne éreintante, un exil. Et a-t-on su que Schumann avait été, comme ce fut le cas pour d’autres compositeurs allemands ou autrichiens, interdit par les nazis ? Ou bien encore : la création contre la faiblesse épigonale. Mais, comme la volonté est la réalité intime des choses, la chose en soi, l’essence cachée et inconsciente des phénomènes, la musique est le vrai langage de la réalité, elle s’identifie avec la réalité en soi, elle est une expression métaphysique et directe, plus vraie que les mots du langage, du monde comme volonté. Ce dernier a besoin d’elle et elle repose sur lui pour justifier ce Lire la suite…, Une équipe universitaire réunissant des sociologues, des philosophes, des linguistes au sein d’un séminaire de recherche sur l’instruction hors école (dite en famille) a publié le 14 octobre 2020, dans le journal Le Monde, une tribune Lire la suite…, « Comment traite-t-on un invité de marque qui daigne nous rendre visite ? » nous demande Léandre Bergeron. 11Toutes ces remarques grossissent les indications de Nietzsche pour en montrer plus clairement le but subtil. Friedrich Nietzsche. La musique est partie intégrante de l’essence de la vie ou, si, comme Nietzsche, on se méfie de ce mot emprisonnant, de sa « perfection ». Chez lui, c’est encore l’admiration et 1’amour qui s’expriment dans les méchancetés polémiques. Par exemple, il ne faut pas se méprendre sur l’opinion de Nietzsche à l’égard de la musique de Wagner, il ne l’a pas aimée à la folie pour ensuite la détester et la critiquer, il n’a pas fini par brûler ce qu’il avait commencé par adorer, bien au contraire, il ne s’est détaché par la critique que de ce qu’il a aimé, il a attaqué dans Wagner son propre penchant excessif pour cette musique, son propre wagnérisme, son propre romantisme, sa propre décadence. La musique dit le monde, dit ce que les mots ne peuvent exprimer, elle révèle la réalité plus profondément que tout autre mode d’expression et même que tout autre art. Mais une fois même abandonnée sa « métaphysique artiste », Nietzsche continue à accorder à la musique une importance insigne. C’est lui que les bons artistes savent prendre au filet. La musique est parfois l’objet d’une intention éducative, d’une transmission volontaire et organisée. • Il existe plusieurs types de guitares. Ce qui prouve la force, c’est le trop-plein de force [...]. La musique est partie intégrante de l’essence de la vie ou, si, comme Nietzsche, on se méfie de ce mot emprisonnant, de sa « perfection ». AccueilNuméros8La musiqueSans musique la vie serait une er... Nietzsche est sans doute le premier philosophe pour qui la musique revête une si grande importance. La blessure même peut encore donner la force de se guérir ». Qu’est-ce donc que Wagner et la musique ont donné à Nietzsche et quelle attente ont-ils déçue et trahie ? Quant à moi [écoutons bien ! Le son d’une cornemuse. L’apophtegme ou, si vous y tenez, l’aphorisme, va bien au-delà. « Sans musique, la vie serait une erreur » Par Sonia Julaud. C’est un élément naturel, comme l’eau pour un poisson, c’est un fluide vital comme l’air pour les animaux terrestres, c’est une nourriture sensorielle et affective comme les caresses que l’on donne à un enfant. Rendez-vous sur cette page pour suivre nos artistes qui publient régulièrement de nouvelles oeuvres ! L’éveil musical, c’est politiquement correct, mais ce n’est pas indispensable. Nietzsche, très content de sa formule, l’a essayé sur deux correspondants (Peter Gast, compositeur et Georg Brandes, Et dans Ecce Homo et Nietzsche contre Wagner : « Je n’ajouterai qu’un mot, à l’intention des oreilles élues : ce que, quant à moi, j’attends exactement de la musique. Nous discutons de ce que nous avons ressenti à l’écoute de tel ou tel disque. Peu importe ton style de musique, cette page est faite pour t'en faire découvrir ! Nous en parlons aussi beaucoup, passionnément. Coïncidant avec le monde, la musique « est une copie aussi immédiate de toute la volonté que l’est le monde 4 ». : « La musique est un exercice de métaphysique inconscient dans lequel l’esprit ne sait pas qu’il fait de la philosophie 7 ». Simplement, nous écoutons la musique qui nous plaît, celle que nous voulons découvrir. Certes, la métaphysique de Schopenhauer l’avait incité à soupçonner que cet art nous mettait en relation avec « l’essence intime du monde ». – Peut-être notre musique moderne, quel que soit son empire – et sa tyrannie, n’a-t-elle plus devant elle qu’un court laps de temps ; car elle a surgi d’une culture dont le sol miné s’enfonce rapidement, d’une culture bientôt engloutie » 23. Comme moi, mes enfants ont grandi dans un environnement imprégné de musique. C’est cette imprégnation culturelle qui constitue le premier éveil musical de l’enfant. Et il n’y a pas d’humanité sans musique. 12 mai 2018 - Vous aimez la musique et la danse ? Certains mémorisent et comprennent mieux ce qu’ils lisent s’ils le font dans un environnement musical quand d’autres sont dérangés. De très nombreux exemples de phrases traduites contenant "sans la musique, la vie serait une erreur" – Dictionnaire anglais-français et moteur de recherche de traductions anglaises. Éric Blondel, « Sans musique la vie serait une erreur », Le Portique [En ligne], 8 | 2001, mis en ligne le 09 mars 2005, consulté le 30 décembre 2020. Un peu comme si mes souvenirs étaient eux-mêmes traduits en musique. Et cette formule métaphysique est ici forgée par lui à usage parodique ou, si l’on peut dire, « rétro » : mais, paradoxalement, elle n’en acquiert que plus de valeur. 18On comprend mieux, musicalement pour ainsi dire, les raisons qui, dans une lettre à Gast du 15 juin 1888, ont poussé Nietzsche à ajouter quelques mots de précision à la formule qui lui sert dans le Crépuscule des idoles et qui nous a servi d’épigraphe solennelle et de titre. Chaque souvenir, ou presque, est accompagné d’un rythme ou d’une mélodie, ceux qui étaient effectivement joués lors de l’événement dont j’ai conservé la trace mentale, ou ceux qui « colorent », habillent d’une texture sonore, l’époque de ma vie dont l’événement mémorisé fait partie. Paru dans Profession Assistant(e) Dentaire ... « la pratique de la musique exige une concentration totale qui permet de s’évader », explique Véronique, professeure de musique … Si l’on pouvait comprendre que la musique est une force vive qui exprime l’humanité de mille manières, on pourrait l’aborder d’une manière plus libre et l’on cesserait de penser qu’il y a une « bonne » musique réservée à une élite. Et chacun transmet forcément une certaine culture musicale, que ce soient des oeuvres de musique dite savante ou des chansons populaires ou encore des berceuses. Comment se comporte-t-on avec une personne pour laquelle on éprouve un profond respect, que l’on admire et dont on apprécie Lire la suite…, Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre), Cliquez pour partager sur Google+(ouvre dans une nouvelle fenêtre). Plateforme de paiement 100% sécurisée. ), une vision un peu Kitsch de l’énergie et de la jeunesse, une nuance de pureté et d’innocence moralisante, toute prête à s’étaler, à la faveur de circonstances telles que... la façade de vertu, d’amour de la nature et de la jeunesse du nazisme ? !Un public fidèle et attentif .MERCI à tous ceux qui déjà ont donné!Nous avons besoin de vous. On a beau adorer Schumann, comme l’auteur de ces lignes (car Nietzsche en jouait et le connaissait assez bien pour ne pas aimer certaines de ses œuvres chorales), il faut reconnaître qu’il se définit par un romantisme énergique assez juvénile, avec notamment les Davidsbündlertänze ou les Kreisleriana. 12Mais si c’est la musique que refuse Nietzsche, que veut-il ? URL : http://journals.openedition.org/leportique/212, Voir la notice dans le catalogue OpenEdition, Plan du site – À propos – Crédits du site – Flux de syndication, Nous adhérons à OpenEdition Journals – Édité avec Lodel – Accès réservé, You will be redirected to OpenEdition Search, Style national et qualité cinématographique, Traduire Heidegger – Lacan / Refonder l’esthétique – Pierre Kaufmann, La beauté des villes / La ville de l'étranger, André-Georges Haudricourt (1911-1996) : la matière du monde, Paul Ricœur : une anthropologie philosophique, Gilles Deleuze et Félix Guattari : Territoires et devenirs, Heidegger. Que vous inspire cette citation de Nietzsche ? Les stickers de cette catégorie sont fait pour vous. Depuis, la musique est devenue un des grands amours de ma vie. Mozart contre ce qu’il croit pouvoir entendre dans Brahms. Prévenez-moi de tous les nouveaux commentaires par e-mail. La sœur de Nietzsche, dans l’infaillibilité de sa sottise, ne s’y est pas trompée : elle a trahi son frère au profit de ses plus mortels ennemis idéologiques et musicaux, le pangermanisme, le romantisme, l’historicisme et le théâtralisme (antisémite) de Wagner – et la négation du vouloir-vivre, la musique comme négation de la vie en Parsifal, « pur innocent » comme dit Nietzsche, le parfait nigaud (Reine Tor). Il est triste que des gens puissent penser que, lorsqu’ils écoutent leurs disques ou leur station de radio préférés, ils ne transmettent rien à leurs enfants, ils ne les éveillent pas musicalement. L’attitude ambivalente de Nietzsche envers la musique de Wagner est révélatrice de ce qu’on peut attendre et de ce qu’on doit refuser de la musique en général. Nietzsche ne se contente pas de dire que lui, Frédéric Nietzsche, aime la musique à la folie : la chose serait émouvante, quoique relativement banale, même si elle est rare chez la gent philosophique. Les hommes de ma vie ont été, dans des styles différents, des amoureux de la musique aussi. Toute éducation qui n’est pas « authentique », au sens de Jean-Pierre Lepri [2], a quelque chose d’aliénant. Très consciemment, Nietzsche, qui n’est pourtant plus guère coutumier du fait à la fin de sa carrière de philosophe, lui confère une portée proprement métaphysique. Cette citation de Friedrich Nietzsche : « Sans la musique, la vie serait une erreur. Et, une décennie plus tard, il retrouve dans ce texte de 1888, les mêmes mots pour caractériser ce bonheur et le symbolise identiquement sous le nom, inattendu, de Chopin, comme dans la paragraphe 160 du Voyageur et son ombre : « La Barcarolle de Chopin. Je me contente d’être ce que je suis, et en étant ce que je suis, ipso facto, la musique est là. » demande Nietzsche dans la suite du texte), mais le moyen de la Selbstüberwindung, du dépassement de soi, de l’accomplissement physique et moral sans négation de soi et sans négation de la vie ni du corps. Car l’âme, cela n’existe pas... Je pense que c’est de s’alléger. La musique, alors, est la vie, la vie ascendante et créatrice, qui sait s’illuminer contre la torture et l’exil. • Composé de 6 cordes, une caisse, une tête, et un manche comprenant des frettes pour délimiter les cases. Parsifal... 25 ». Avec les stickers muraux sur le thème de la musique et ce sticker mural Sans la musique, la vie serait une erreur - Friedrich Nietzsche, vous pourrez enfin décorer l'intérieur de votre appartement ou maison à votre guise avec toute la famile ! Quand je pense à mon enfance, j’entends de la musique. Et, bien sûr, la musique peut traduire la volonté faible, la décadence, la négation de la vie, le renoncement religieux et moral à la vie, comme elle peut être aussi l’expression du vouloir affirmateur, du dire-oui à la vie, de la volonté de puissance forte, ascendante et créatrice. Cependant, il n’est pas nécessaire d’être musicien aguerri pour être mélomane. Auteur. Une vie tout en musique…. 19Et, comme dirait le frère de Nietzsche en angoisse, en solitude, en torture et en grimaces bouffonnes de martyr aux mille masques : « The rest is silence ». Mais la volonté, qu’est-ce d’autre que les désirs, les sentiments, les affects divers, la joie et les souffrances des hommes en particulier ? – c’est qu’il exige avant tout de la musique l’ivresse de bien marcher, de bien aller au pas, de bien danser. La musique décadente, comme celle de Wagner, « défend en secret ce qui présente un danger mortel et dénigre ce monde », « flatte tous les instincts nihilistes (bouddhistes) et les travestit en musique », « brise l’esprit ». Grâce au cryptage SSL de vos données bancaires, vous êtes assurés de la … 16La grande musique, comme la « morale des seigneurs », « dit oui », « elle dispense un peu de sa richesse aux choses – elle transfigure le monde, l’embellit, lui donne du sens » 24. « Sans la musique, la vie serait une erreur, une besogne éreintante, un exil », écrivait en 1888 le philosophe allemand Friedrich Nietzsche dans Le Crépuscule des idoles. Nous comparons plusieurs interprétations d’une même oeuvre et élisons nos favoris… Quand nous la pratiquons, nous le faisons en famille. Des stickers musique pour votre déco ! La transmission se fait par imprégnation, de façon quasi inconsciente. On n’a pas ici l’ambition de résumer ces ouvrages, alertes, durs, drôles, profonds et polémiquement superficiels. Bach ou Haendel contre – encore une fois – Brahms (mais au fond Wagner). « C’est un art si élevé, écrivait Schopenhauer, et si admirable, si propre à émouvoir nos sentiments les plus intimes, si profondément et si entièrement compris, semblable à une langue universelle qui ne le cède pas en clarté à l’intuition elle-même 8 ». Nous nous installons comme d’autres le feraient pour regarder un film, et nous sommes attentifs à ce que nous entendons, captivés par ce que nous écoutons comme nous le serions par les images du film. Mais mon estomac ne proteste-t-il pas lui aussi ? 15Tout le reste, pourquoi Nietzsche veut-il l’ignorer ou le rejeter, comme allemand, morbide, décadent, etc. Sans musique, la vie serait une erreur. 19 Sans la musique, la vie serait une erreur. C’est ainsi que le corps et l’âme deviennent légers, « de belle humeur » : autrement dit, la musique est non point un narcotique, un opium du peuple (« et qui n’est pas “peuple”, en l’occurrence ? Il faut oser ce mot, souvent vilipendé par Nietzsche à cette époque, mais dont il faisait grand cas et usage intense lors de ses débuts philosophiques, en particulier dans la Naissance de la tragédie (1872). Cette considération m’a laissée profondément perplexe. Il n'a pas connu bien sûr les assemblages de sons hétéroclites baptisés musique d'aujourd'hui, sinon il n'aurait pas écrit ça. Même l’existence au bord de l’eau a le sien, elle si ennuyeuse, si sale, si malsaine à vivre et côtoyant la canaille la plus bruyante et la plus cupide – ce moment de bonheur, Chopin l’a si bien fait chanter, dans la Barcarolle, qu’à l’écouter l’envie pourrait prendre même les dieux de passer de longues soirées d’été allongés dans une barque » 20. C’est pourquoi Nietzsche dans le même texte d’Ecce Homo 18, fait une équivalence entre le bonheur et le Midi et dit préférer « tout ce qui a poussé de l’autre côté des Alpes, je veux dire de ce côté-ci » 19 et fait une fleur à Rossini et à son « maestro vénitien Pietro Gasti » [Peter Gast], « mon Midi à moi ». [...] Ses “mélodies” [...] lui sont des réminiscences transfigurées d’un “monde meilleur”, un peu comme Platon imaginait ses Idées. Il doit songer surtout à la Dichterliebe, d’après Heine, et aux Scènes d’enfants. Il serait insuffisant, erroné, de ne voir dans cette magnifique déclaration d’amour à la musique, qu’un mouvement de passion personnelle. 3Mais quelle musique, et en quel sens la musique définit-elle la vie et exprime-t-elle le fond et la perfection de la vie ? La pensée à l'heure de la mondialisation, A digital resources portal for the humanities and social sciences, La thématique protestante de l’antichristianisme de Nietzsche, Catalogue of 552 journals. Il n’exprimait pas par cette formule un « simple » attachement personnel à la musique mais plutôt l’idée que, pour reprendre les termes d’Éric Blondel, « la musique ne constitue pas un des agréments accessoires, utiles ou nécessaires de la vie, elle est, bien plus, le signe de la perfection de la vie, elle exprime la vie en soi, en tant que telle, dans sa perfection, dans son essence la plus intime [1]. Ma première émotion esthétique, je l’ai vécue en entendant une petite formation tsigane, essentiellement composée de cordes, que des amis de mes parents avaient fait venir pour fêter la naissance de leur petit-enfant ; j’avais à peine 10 ans et j’en ai pleuré de joie. Ce sont des pièces majeures de notre culture. Nous essayons d’analyser l’oeuvre. [...] Quand je cherche un synonyme à “musique”, je ne trouve jamais que le nom de Venise. Le blog sera mis à jour chaque semaine les lundis. Ce sticker mural Sans la musique, la vie serait une erreur - Friedrich Nietzsche donnera plus de vie dans votre salon ! C’est, comme l’expliquera plus tard la préface au Crépuscule des idoles, une force d’âme qui conquiert la belle humeur : « Conserver sa belle humeur quand on s’est engagé dans une affaire et extrêmement exigeante, ce n’est pas une mince affaire : pourtant, quoi de plus indispensable que la belle humeur ? – C’est Nietzsche qui a raison, une fois de plus : "sans la musique, la vie serait une erreur…" L'endroit où ça se passe Waldhaus Sils, Haute Engadine T. 041 838 51 00. Donc : la musique ne constitue pas un des agréments accessoires, utiles ou nécessaires de la vie, elle est, bien plus, le signe de la perfection de la vie, elle exprime la vie en soi, en tant que telle, dans sa perfection, dans son essence la plus intime. (Electrique, acoustique, folk...) Phase 2 Phase 3 Conclusion Phase 4 Sans La Natation Artistique, autrefois appelée Synchro est un savant mélange de gymnastique, danse et de natation, d'élégance et de performance sportive, le tout en musique et en Piscine! Je ne fais pas de différence entre la musique et les larmes – je ne peux imaginer le bonheur, le Midi, sans un frisson d’appréhension » (Nietzsche contre Wagner). Je ne leur impose pas une « éducation » ou une pratique musicales. 13Mais Mozart ! 21 ». Jacques Perrin De mon passé de philosophe, j’ai hérité cette intuition que sapientia et saveur partagent la même origine. Wagner, bien sûr, mais il est un symbole, un symptôme, un condensé de la musique allemande, de la civilisation allemande, du romantisme allemand, du christianisme larvé dans la morale et dans l’art de tout ce que Nietzsche aimait d’un amour déçu et vengeur, de « l’amour qu’on a pour une femme dont on doute » 2, ce qui est vrai autant de Socrate que de la vie et de sainte Cécile (fragment de 1871 sur musique et langage) 3. Unschooling unconsulting – Accompagnement en écoparentalité, Anticapitalistes, nous sommes forcément contre l’obligation de scolariser les enfants par le Bataillon international de libération des enfants, École, religion de l’État par Fredy Fadel, Comme des invitées de marque – Léandre Bergeron, 2017 – Daliborka Milovanovic – Tous droits réservés. Sans la musique la vie serait une erreur. Que m’importent les transes de ses extases “morales” 16 ». Je n’ai pas de projet eu égard à la musique pour mes enfants. Ma seconde émotion esthétique a été Maria Callas, à l’âge de 15 ans. Telle est la conviction de Nietzsche, inébranlable, d’un bout à l’autre de sa fluctuante carrière, qu’il s’exprime dans ou hors de la métaphysique, et en dépit de toutes les vicissitudes de sa pensée changeante et en devenir. Celle-ci est très présente dans notre quotidien, soit que nous l’écoutions, soit que nous la pratiquions (à un niveau modeste mais dans le bonheur du partage), soit que nous en parlions. Ce faisant, nous comprendrons peut-être mieux pourquoi la philosophie et la musique ont, décidément, aussi peu … Les époques, les communautés, lescultures, les civilisations, les valeurs, les sentiments, les idées, s’expriment par la musique qui est un langage universel. 15 C’est évident. et dont le sérieux était un sérieux plein d’or et de bonté, et justement pas le sérieux d’un bon bourgeois allemand... Pour ne rien dire du sérieux du “convive de pierre”... Mais vous êtes tous persuadés que toute musique est musique du “convive de pierre” » (Wagner comme danger). « Faire parler un langage dramatique à la musique cela n’est-il pas proprement un péché contre l’esprit de Mozart, esprit de belle humeur (heiter), enthousiaste, tendre, amoureux, qui par bonheur n’était pas Allemand [ajout de 1888 !]