Metternich s'active donc en coulisse pour empêcher la réalisation des plans du ministre prussien von Hardenberg, grand réformateur de son pays. En Saxe, des émeutes ont lieu d'abord dans les villes avant de se répandre dans les villages où de l'industrie textile ou des tisseurs sont installés. À la fin de la confédération, on distingue 4 grandes catégories : Dans les régions peu industrielles, la population ne profite pas du développement économique. L'acte fondateur de la confédération (Deutsche Bundesakte) est signé par 38 États : 34 principautés et 4 villes libres. Le Schleswig par contre est un fief danois, en union personnelle avec le roi du Danemark. De peur du déclenchement d'une guerre civile en Allemagne il est démis de ses fonctions de ministre des affaires étrangères. Le Bade est également dans le même cas. En Autriche on rencontre environ 6 000 Grecs et Arméniens, ainsi qu'un petit nombre de bohémiens nomades[43]. union des états allemands, issue du congrès de Vienne (1815) et placée sous la présidence de l empereur d Autriche. Même en Prusse et en Autriche, les gouvernements doivent également reculer sur leur position. À son crépuscule, le développement industriel et économique qui l'a accompagné ont complètement transformé la société. D'autres États suivent jusqu'en 1841 avec le Luxembourg qui est le dernier à se donner une constitution durant le Vormärz[16],[17],[18],[19],[20]. Quantitativement, elles ne représentent jamais une majorité dans la population. Les journaux libéraux sont également dans une situation de grande précarité. Les États de Saxe-Cobourg, Anhalt, Liechtenstein, Waldeck, Lippe, Hesse-Hombourg, Hanovre, Francfort, Brême et Hambourg sont ciblés par le comité et doivent changer leurs lois. Les familles de petits fermiers ou d'ouvriers ne fournissent pour ainsi dire aucun membre à cette classe. Afin de mettre fin à ces projets, le chancelier autrichien Felix zu Schwarzenberg décide en mai 1850 de convoquer un congrès pour faire renaître la confédération germanique. L'acte fondateur prévoit également la poursuite du mouvement d'émancipation des juifs ainsi que plus de liberté de presse, mais cela reste lettre morte.[réf. En parallèle se développent de véritables partis politiques, souvent issus du Nationalverein. À côté de l'égalité politique, ils veulent également autant que possible une égalité sociale dans la population. Ce projet est repris par le congrès de Vienne après de longues discussions et avoir été mis en concurrence avec d'autres modèles . De nombreux anciens membres des Burschenschaft sont en outre emprisonnés[18],[28]. La Confédération germanique, 1815-1866 • En 1815, le Congrès de Vienne ajoute la Prusse, l’Autriche: Deutscher Bund (Confédération germanique). Elle se distingue par ses traditions, son attachement au rang familial, un certain sens des affaires et des habitudes de consommation spécifique. Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés. Il participe à la diffusion des idées nationalistes au-delà des étudiants et des bourgeois cultivés en touchant les ouvriers et la petite bourgeoisie[55]. • Il y a 39 États autonomes, • avec une population totale de 35 millions en 1840. Alors qu'en Grande-Bretagne c'est l'industrie textile qui a mené le changement, en Allemagne les chemins de fer ont joué les premiers rôles. Il est favorable à la solution petite-allemande sous domination prussienne et ne pense pas que la confédération germanique puisse servir de base à la création d'un État-nation. La tentative de constituer une police centrale fédérale échoue, mais à la place est créé un programme de coordination et d'échange d'informations entre les polices en 1851, pour lutter contre la propagation des idées révolutionnaires, qui se montre assez efficace. Pourtant aussi bien les deux grandes puissances que les États de plus petite taille comme la Bavière, le Bade ou le Wurtemberg montrent la volonté de s'agrandir au moyen d'annexion s'il le faut. Par la suite et jusqu'en 1873, ce nombre est certes en augmentation constante, avec environ 1 000 familles, mais reste largement en retrait par rapport aux autres catégories de la bourgeoisie. Tout cela rend toujours plus clair que le gouvernement prussien privilégie la solution petite-allemande. Cet échec envoie la politique fédérale autrichienne dans une impasse, dont elle ne ressort pas avant 1866[66]. Qui appartient aux Germains. La plupart des réformes devaient viser à faire participer plus la bourgeoisie aux prises de décisions politiques. Erich Marcks ou Hans Erich Feine de leurs côtés considèrent la confédération comme une étape de transition vers l'État-nation allemand. La confédération devient un État policier avec pour objectif le « calme et l'ordre[26] ». Tout cela est en profonde contradiction avec les principes fondateurs de la confédération adoptés entre 1815 et 1820 qui garantissaient que les constitutions des différents États ne pouvait être abolies ou modifiées par elle. Le Bundestag commence alors un double jeu, d'une part il fait des concessions aux libéraux, les décrets de Carlsbad sont ainsi abrogés, les couleurs Noir-Rouge-Or deviennent celles de la confédération, des armoiries fédérales sont créées et enfin on charge des personnalités politiques de premier plan de réviser la constitution. Pour cela, le diplomate autrichien peut s'appuyer sur la Camarilla, cette antichambre conservatrice qui exerce une grande influence sur le roi, et sur le futur Frédéric-Guillaume IV alors Kronprinz. à organiser la fête de Hambach : la « fête nationale des Allemands ». La Prusse y étend cependant sa sphère d'influence en concluant avec ces États des traités de défense mutuelle, si bien qu'après la guerre franco-allemande de 1870 l'Empire allemand est fondé le 18 janvier 1871 dans la galerie des glaces du château de Versailles. La tentative du roi Frédéric VII, en cela influencé par les nationalistes danois, par le moyen d'une constitution d'annexer le Schleswig, alors seulement en union personnelle, conduit à la formation d'un gouvernement provisoire mené par les nationalistes allemands dans les duchés. Par ailleurs, afin de contenter les libéraux, désireux d'une représentation populaire, une chambre des représentants aurait été créée. D'autre part, elle renforce les forteresses fédérales afin de préparer une répression de la révolution. Toutefois, aucune décision ne peut être prise. En 1815, les puissances victorieuses de Napoléon redessinent la carte de l’Europe lors du congrès de Vienne. La Prusse de son côté voit cette manœuvre comme une violation des accords de Gastein, qui prévoit un accord à l'amiable entre les deux puissances allemandes. On parle en général plus volontiers de l'accord final de Vienne du 15 mai 1820[29]. Les polémiques entre journalistes sur les questions historiques bat alors son plein : Heinrich von Sybel, membre du Nationalverein, critique vivement la configuration de l'ancien Reich, Julius von Ficker, catholique et originaire de Westphalie, publie aussitôt une interprétation opposée. La Prusse apporte son soutien militaire, outrepassant les droits de la confédération, le roi du Danemark étant également membre de cette dernière. 6.1 La Conféd’n germanique (b) La marge EXTERNE de l'État Quelle est la taille de la Confédération? Sa politique répressive l'a par ailleurs complètement discréditée. Cela permet de réaliser un compromis entre les grands propriétaires terriens, partisans du libre-échange et les industriels voulant se protéger de la concurrence étrangère. La confédération respecte en principe la souveraineté internationale de ses membres au regard du droit international. Dans cette catégorie on retrouve le Wurtemberg, le Bade, la. L'union de ces groupes au départ très hétérogènes en un seul corps conscient de lui-même commence dans les villes. Les discussions font rage non seulement dans l'opinion publique, mais également entre États membres. La confédération germanique est perçue avant tout comme un produit de la restauration. Cependant les deux mouvements s'opposent sur de nombreux sujets. Benedikt Waldeck, meneur des démocrates en Prusse, a par exemple profité des faiblesses judiciaires de son royaume pour échapper aux sanctions, chose qui devient impossible avec les nouvelles décisions fédérales[63]. Les Burschenschaften sont à nouveau dans le collimateur de la commission. Elle a la possibilité de donner des ordres aux polices des États membres[27],[18],[28]. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. À l'époque le duché de Holstein fait partie de la confédération, son souverain est le roi du Danemark également duc de Schleswig qui ne fait pas partie de la confédération mais du Danemark. La constitution de Francfort est ainsi révoquée le 23 août 1851 par l'assemblée fédérale. Le droit de vote exclut les femmes, et à travers le suffrage censitaire les plus pauvres dans la population. En 1864 éclate la seconde guerre des duchés contre le Danemark. Parmi les éléments catalyseurs de la renaissance politique on compte les débats sur la guerre en Italie ainsi que les craintes d'une guerre contre la France. Elle dure officiellement jusqu'en 1851 avec le retour à la situation antérieure[58]. Les professeurs faisant partie de l'opposition sont licenciés : Jakob Friedrich Fries et Lorenz Oken à Iéna, Wilhelm Martin Leberecht de Wette à Berlin, Ernst Moritz Arndt à Bonn ou les frères Carl et Friedrich Gottlieb Welcker à Gießen Elle est dirigée selon des principes inscrits dans la constitution militaire (Bundeskriegsverfassung). Elle représente néanmoins un progrès net pour l'émancipation des agriculteurs. La confédération germanique ne peut cependant pas endiguer sa lente perte de toute légitimité alors que le parlement de Francfort, élu, siège pour la première fois le 18 mai 1848. Un second conflit s'ouvre en Hesse-Cassel quand le prince-électeur tente de contourner son parlement. GERMANIQUE (adj.) Elle doit avoir un statut légal de sujet international pouvant déclarer la guerre et conclure la paix[7], confirmé par les accords de Vienne, puis le Bundesakte est inclus dans le texte issu des travaux du congrès ; les grandes puissances garantissent donc implicitement la confédération. La révolution de juillet marque également un début de radicalisation politique qui se poursuit dans les années 1840[45],[46],[47]. La confédération germanique est un sujet à controverse parmi les historiens, ceux-ci ont des opinions très différentes à son sujet selon leur appartenance politique. Le royaume de Hanovre, des suites de la parenthèse du royaume de Westphalie, effectue un grand mouvement de restauration et réintroduit l'ancien régime. L'unanimité est requise pour voter une décision, ce qui revient à dire que chaque État dispose d'un droit de véto. Entre 1820 et 1830, cela concerne entre 3 000 et 5 000 personnes par an. La méthode de Franz Schnabel, qui consiste à étudier les aspects sociétaux et culturels à côté de ceux politiques pour comprendre l'histoire du XIXe siècle passe largement inaperçue. Les fêtes où l'on chante deviennent des organisations de masse durant le Vormärz. Le premier contrat prévoit une durée de 7 ans pour l'union, la prolongation est automatique si aucun membre ne résilie. Elle n'a apparemment pas été créée pour favoriser l'industrie, les conceptions économiques des dirigeants de l'époque n'ayant pas encore évolué. La Confédération germanique reprend en grande partie les limites du Saint-Empire romain germanique, incluant donc des populations non germanophones (notamment en Bohême et en Moravie). Quand le prince porte serment sur la constitution les espoirs d'un prochain changement sont au plus haut. Ainsi Heinrich von Srbik remet en cause avec véhémence la vision historique promue par les partisans de la solution petite-allemande et se fait l'avocat de la solution grande-allemande et de la confédération germanique. Le philhellénisme, par exemple, qui se développe en réaction à la guerre d’indépendance grecque, est une manière déguisée de soutenir le mouvement national allemand. La réforme est également mal accueillie à Berlin. Le Hanovre et d'autres États du nord de l'Allemagne n'intègrent pas immédiatement l'union douanière. Ce premier différend est associé aux écrits théologiques de Georg Hermes, représentant d'une théologie rationaliste, condamnés par le Vatican. Parmi eux on compte David Hansemann, Ludolf Camphausen, Friedrich Harkort et Gustav Mevissen. À l'époque de très nombreux systèmes douaniers existent dans la confédération. Sur le plan légal, il a la même valeur que le Bundesakte[6]. La Saxe et les États de Thuringe rejoignent l'union la même année. Ainsi du 6 au 31 août 1819 une conférence secrète se tient à Carlsbad entre les ministres des 10 plus grands États de la confédération. Le conflit entre l'union et la confédération « réduite » se cristallise autour de la question des duchés du Holstein et du Schleswig. En plus des tâches dont avait déjà la charge la confédération, c'est-à-dire le maintien de l'ordre et des lois ainsi que la sécurité intérieure et la défense contre les autres pays, la réforme prévoit qu'elle aurait dû désormais préserver la puissance de la confédération, tout en protégeant et améliorant le bien-être de la nation allemande. La Confédération germanique est née le 15 Mai 1815, lors de la conférence de Vienne. Leurs raisons d'être est d'inciter les États voisins à rejoindre le système douanier prussien. En cas d'égalité, la voix de l'Autriche, qui préside donc le conseil, prévaut. Il en prend pour preuve la fête de la Wartbourg du 18 octobre 1817, où les Burschenschaften critiquent ouvertement les États indépendants allemands, la confédération germanique et la police. La période de la confédération germanique voit également l'émergence des conservateurs en réaction à la révolution française. Brunswick et le Hesse-Cassel font de même[16],[17],[18],[19],[20]. Ainsi de 1820 à 1845, pas moins de 25 plaintes sont étudiées, parmi elles des conflits commerciaux entre la Prusse et des États de Saxe-Anhalt[8],[9],[10],[11]. La Confédération germanique (en allemand : Deutscher Bund ; nom officiel en français, langue du congrès de Vienne[1],[2],[3],[4]) est une confédération européenne ayant existé de 1815 à 1866. Elle symbolise en effet la restauration et les obstacles pour la formation d'un État national allemand. Après la fête de Hambach, la loi sur la censure est réaffirmée et durcies par exemple. En cas d'échec, une juridiction doit être alors mise en place. La même année, un accord est trouvé entre l'union d'Allemagne du sud et l'union prussienne, permettant d'entrevoir la formation d'une grande union douanière allemande : le deutscher Zollverein. L'Autriche veut également que la confédération garantisse ses intérêts propres à l'extérieur des frontières fédérales. Mais le leader du marché reste sans conteste la société Borsig, fondée en 1841, qui déjà en 1858 a dépassé le cap des 1 000 locomotives construites tout en employant 1 100 salariés. La première est essentiellement constituée des hauts fonctionnaires, des magistrats et des professeurs. Sous la bienveillance des grandes puissances européennes, les duchés sont conquis au détriment du Danemark[67]. Dans les toutes premières décennies on emploie également des enfants dans l'industrie textile. Toujours la même année se crée en Saxe le parti populaire saxon, qui tente de rassembler aussi bien les démocrates issus de la bourgeoisie que les ouvriers. En 1865, cette dernière atteint environ 47,7 millions d'habitants[5]. Tous ces nouveaux instruments législatifs doivent permettre de poursuivre efficacement les membres de l'opposition sans avoir à utiliser la justice de chaque État membre. union commerciale de l'Allemagne centrale, association allemande pour la presse et la patrie, Charles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen, association générale des travailleurs allemands, Liste d'anciens États européens après 1815, Fondation de la Confédération germanique, texte officiel du Congrès de Vienne, Actes officiels en français du Congrès de Vienne, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Confédération_germanique&oldid=177743381, Article pouvant contenir un travail inédit, Article contenant un appel à traduction en allemand, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, jusqu'en 1864 en union personnelle avec le, à partir de 1839 en union personnelle avec les Pays-Bas, Les régions qui ont certes quelques industries, concentrées dans quelques branches, sans pour autant pouvoir être considérées comme réellement industrielles. En matière de politique sociétale, ils considèrent que les inégalités entre hommes sont dues à la volonté divine. En 1829, l'union commerciale de l'Allemagne centrale commence à se distendre avec notamment le départ du Hesse-Cassel. Dans ce chiffre est compris 35 millions d'Allemands et 6 millions de Slaves. Dans l'assemblée plénière chaque État dispose de droits de vote, dont le nombre est établi en fonction de sa population. Jusqu'à la révolution de 1848, le conservatisme prêché par Metternich est la tendance dominante et permet de contourner la question[16],[17],[18],[19],[20]. En outre, un Bundestag réduit à quelques États est rassemblé le 2 septembre 1850. Par exemple dans la gestion des dissensions entre monde agricole et monde industriel d'une part, nord protestant et sud catholique d'autre part, ou encore entre monarchie constitutionnelle et monarchie absolue On divise ce groupe en deux : la « bourgeoisie éduquée » et la « bourgeoisie économique »[42]. Le débat entre solution petite-allemande et solution grande-allemande a ainsi aussi lieu entre historiens. En même temps, le prince-électeur abdique en faveur de son fils. Province la plus méridionale du royaume, elle est à la fois la plus grande province belge et la moins peuplée. Certains, comme Johann Friedrich Benzenberg, mettent en garde contre la possibilité d'une dérive révolutionnaire sur le long terme que les décrets peuvent causer[18],[28]. Elle est constituée de 10 corps d'armée. Par ailleurs, en 1865, se crée dans le Bade un parti populaire catholique. Parfois les députés sont élus, toutefois en règle générale c'est la société d'Ancien Régime qui trouve une nouvelle expression dans les nouveaux systèmes. La décennie est marquée par une crise persistante. Celui-ci mène une politique visant à accroître le pouvoir de la Prusse dans la confédération. CONFÉDÉRATION, subst. La croissance touche également le secteur sidérurgique, avec par exemple la société Krupp qui passe de 340 employés en 1830 à environ 2 000 en 1840. En second lieu, la marque de la politisation et du soutien à l'opposition dans la bourgeoisie se trouve dans la fondation dans l'ensemble du pays d'« association polonaise[52] » dont le but est d'apporter leur soutien aux insurrections pour libérer le pays. Le premier succès vient avec le Hesse-Darmstadt qui rejoint l'union à la surprise générale en 1828. refuse de prêter serment sur la constitution et l'abroge sans que cela crée de protestation de la part de la confédération[45],[46],[47]. En Prusse la période de la nouvelle ère s'est achevée en 1862, avec la nomination par Guillaume Ier des suites du conflit constitutionnel prussien du ministre-président de Prusse Otto von Bismarck. À partir de la seconde moitié des années 1840, la structuration de la société commence à évoluer. En 1866, sévit la guerre austro-prussienne dans laquelle la quasi-totalité des États allemands est impliquée. Toujours dans la Prusse de 1849 on en dénombre 270 000. Les nouveaux partis politiques se démarquent en fonction de leurs opinions sur la politique autrichienne dans le conflit italien. Cette classe étant partiellement constituée de fonctionnaire et donc proche de l'État, et afin de se protéger d'une révolution, certains de ses membres comme Friedrich Christoph Dahlmann ou Johann Gustav Droysen plaident pour une monarchie forte, quand bien même elle serait contrôlée par une constitution et un parlement. Au Wurtemberg, les représentants de la noblesse font durer les négociations jusqu'en 1819[16],[17],[18],[19],[20]. Le Roi des Pays-Bas, pour le Grand-Duché de Luxembourg, Établissent entre eux une Confédération perpétuelle qui portera le nom de Confédération germanique. En 1851, 1,4 % des entrepreneurs ont reçu une formation académique (lycée), en 1870 ce sont 37 % d'entre eux. La Confédération germanique est un des principaux résultats des négociations du congrès de Vienne qui a eu lieu de 1814 à 1815. Par la suite le conservateur modéré Joseph von Radowitz tente d'unifier l'Allemagne au profit de la Prusse, en appliquant la solution petite-allemande, c'est-à-dire une Allemagne unie mais sans l'Autriche. Dans le Hesse-Cassel, le prince électeur Guillaume II a perdu tout crédit à cause de son comportement absolutiste et de ses nombreuses maîtresses. Elle réunit en plus des libéraux et nationalistes allemands, des français et des polonais. L'opinion libérale reproche à la réforme son absence de suffrage direct et marque donc clairement son opposition[66]. Cette volonté est au premier plan lors de la conférence de Wurtzbourg en novembre 1858. Domaines : Histoire de … On peut toutefois nier que la confédération a plus d'une fédération d'Etats que d'un État fédéral. Les pionniers du libéralisme allemand sont en communication étroite, grâce à des correspondances régulières, des voyages et des publications dans les journaux. Elle finit toutefois par apporter également son soutien au travers d'une Bundesexekution à l'encontre du Danemark. La vie politique doit alors se restreindre aux assemblées régionales : les Landtage. Les pétitions n'ont ainsi plus le droit d'opposer aux principes de la monarchie, le droit de vote du budget et la liberté d'expression à la tribune des parlements sont limités. D'un autre côté, le système éducatif devait être amélioré afin de simplifier l'ascension sociale. La dernière assemblée fédérale a lieu le lendemain de la signature du traité. Des suites de la répression des années 1830, une émigration politique commence et ne cesse de s'amplifier. Otto von Bismarck, chef du gouvernement prussien, réalisa l'unité allemande. Les points encore en suspens sont refermés avec des décisions dans le sens de Metternich. Son territoire est alors très éclaté, peu cohérent, elle a donc intérêt à limiter au maximum les barrières douanières internes pour intégrer ses différentes provinces. La précédente constitution de ce type, qui avait conduit à la première guerre des duchés, avait été révoquée en 1858 par le Bundestag de Francfort en ce qui concerne le duché de Holstein. Ainsi une fraction catholique se forme dès 1852 dans la chambre des représentants prussienne. fém. Cette union n'est pas une union douanière, dans le sens où la principale obligation des États membres est de ne pas rejoindre l'une des deux autres unions[31],[32]. Les offres d’emploi de l’administration fédérale, des tribunaux fédéraux, du Ministère public de la Confédération et des Services du Parlement La période ne s'étale cependant réellement que de 1858 à 1862, avec des différences selon les États. La Prusse joue un rôle central dans ce processus. Finalement la conférence d'Olmütz du 29 novembre 1850 permet aux belligérants de trouver un compromis en mettant fin à l'union d'Erfurt et en faisant officiellement renaître la confédération germanique. Ils reçoivent le surnom de Ganzen (entier) en opposition au terme Halben (demi) qui désigne les libéraux. S'agit-il d'une constitution au sens occidental du terme, ou bien les anciens parlements féodaux sont-ils suffisants? Près de 500 000 Français et Wallons sont dispersés dans les contrées situées à l'ouest du Rhin ainsi que sur divers autres points de l'Allemagne. La concurrence de l'industrie met particulièrement en difficulté l'artisanat. Elle possède une frontière avec le grand-duché de... L'exode rural n'y est pas étranger. À l'inverse les souverains, à l'exception de Louis Ier de Bavière qui n'a pas réussi à faire oublier sa liaison avec Lola Montez, conservent leurs trônes[58].  Lire l’article, Bismarck joua un rôle déterminant dans l'unification de l'Allemagne au 19e siècle. Elle est remplacée par la confédération de l'Allemagne du Nord. Avec le début de la restauration, ces espoirs disparaissent. À la fin de son existence, la Confédération germanique se compose de 38 966 300 habitants répartis dans 36 États[44]. Il siège pour la première fois le 5 novembre 1816. Ils refusent également la déchristianisation du monde. Ainsi en Suisse, dans le cadre des Giovine Europa de Giuseppe Mazzini naît une section allemande Junges Deutschland.