» Tout est dit ou presque. Car c'est des l'établissement de la dynastie étrusque qui, selon la tradition historiographique, règne sur Rome entre 615 et 509 av. J.-C), témoignent de la puissance de ce peuple bâtisseur. Velum 32 Citer 5 noms de peuples faisant partie de l’empire romain Dès lors, à quand remontent les fameuses factions* ? Il est surtout réservé aux sports et aux exercices militaires. Les aspects concrets de la vie romaine sont abordés : habitat, vie de famille, édifices publics. Comment étaient construits de tels édifices ? J.-C). Sous la Rome Antique, les Romains avaient pour loisir de pratiquer des jeux, d’aller au thermes et de voir des spectacles pour se divertir. Les turfistes qui, par millions, pariaient systématiquement sur le cheval monté par la vedette sont atterrés. Voici une liste des cirques romains non exhaustive.. Certains cirques romains ont été conservés, du moins en partie, jusqu'à nos jours.. Une quantité d'autres cirques sont attestés ou connus, mais invisibles de nos jours. Pour que se soit pittoresque, on recréait la nature dans l'arène. Le cirque a été oublié pendant des siècles et réapparaît au Moyen -Age. TORTUE (testudo) : abri et manœuvre utilisés par les assiégeants d'une place forte pour se protéger : les boucliers étaient placés sur les têtes des soldats, et l'ensemble faisait penser à la carapace d'une tortue. Car en matière de divertissement collectif, de spectacle public, c'est l'habitude qui suscite l'intérêt, comme l'a bien montré Paul Veyne, et non l'inverse [5]. J.-C.) présentent un ensemble de jeux funéraires qui comprennent en général une course de biges près d'une stèle en forme de colonne tombale, un pugilat près d'une stèle de même type, et un duel gladiatorien parfois surveillé par un arbitre tenant une couronne. L'invention des amphithéâtres trouve son origine dans un trait culturel italique : l'habitud… Pour certains, ce pourrait être une forme particulière d'exécution d'un condamné à mort. », Revue des éludes latines n°49, 1971, p. 266. J.-C, sur une simple place, le Forum Boarium (le marché aux Boeufs, près du Tibre), à l'occasion des funérailles d'un certain Junius Brutus Péra : le spectacle était encore modeste, puisque seulement trois paires de gladiateurs furent présentées au public (c'étaient des prisonniers de guerre). J.-C.) et le premier construit à Rome le fut au Champ de Mars sous le règne d'Auguste. Paul Veyne, Temps libre n°3, 1981, p. 14.6. Mais Rome ne connaîtra pas de théâtre en pierre avant 55 av. Mais surtout, ils organisent des tournois de chevaliers qui sont des fêtes somptueuses.La place était décorée des armoiries des combattants. J. Carcopino, La Vie quotidienne à l'apogée de l'Empire romain, Paris, Hachette, 1er éd. Le Cirque de Maxime à travers les siècles. Les couleurs que portent les auriges correspondent à différentes « écuries », sur lesquelles les spectateurs pariaient. D'après la légende, c'est Romulus qui organisa les premiers jeux pour attirer les Sabins à Rome et enlever leurs femmes. Le peuple est généralement du parti des VERTS. Wikichampions du moment ». Tout au plus les Étrusques ont-ils servi d'intermédiaires pour faire connaître la gladiature aux Romains (et en réalité, une telle hypothèse semble superflue). Mais il ne devait pas rivaliser avec le premier : celui-ci atteignait 620 mètres de longueur et une capacité de 150 000 spectateurs (pour l'estimation la plus basse). Les Romains aiment jouer. Tous les sujets préférés des enfants sont abordés : la danse, les châteaux-forts, les dinosaures, l’environnement, la société, les animaux et bien d'autres encore ! L'amphithéâtre est composé de gradins où s'assoient les spectateurs, l'arène qui est au centre, et le podium où il y a les hommes importants. Mais c'est sous les Romains que le stade prit le nom de cirque. Les navires sont des vaisseaux de combat, mus par des rameurs et montés par les soldats qui se livrent réellement à une bataille acharnée. Il illustrerait le mythe d'Héraclès descendu aux Enfers pour capturer le chien Cerbère. Les chars devaient effectuer sept tours du cirque dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Ce texte met en évidence les origines religieuses du théâtre* romain. Les premiers combats de gladiateurs (munera) ont en effet été donnés à Rome un siècle exactement après les premiers jeux scéniques. Pour résoudre ce paradoxe, on ne saurait certes négliger l'aspect chronologique : Juvénal écrivait au début du IIe siècle et les spectacles romains avaient alors connu un fantastique développement. Notes : 1. Les funambules et les voltigeurs équestres amenaient un peu de poésie dans ces carnages qui attiraient plus de 300'000 personnes. 1.Jeux et jouets des enfants. Négligeant la chronologie proposée par Tite-Live, beaucoup de commentateurs estiment toutefois plus vraisemblable de dater la création des ludi de l'époque de Tarquin le Superbe, à la fin du VIe siècle av. Combats de gladiateurs, affrontements entre des bêtes féroces, courses de chars et de chevaux, représentations théâtrales : les jeux se sont multipliés à Rome, au point d'occuper une journée sur deux dans la vie des habitants. On pouvait y assister à des spectacles de combats, des épreuves de courses de chars et des représentations de théâtre. Le mode de désignation du vainqueur ne nous est pas connu. D'autres estiment que l'agression était simplement mimée et qu'il s'agirait de la représentation d'un drame sacré, une sorte de mystère, emprunté à la Grande Grèce. Cette idée reçue repose en fait d'abord sur quelques rares auteurs tels Nicolas de Damas, Tertullien ou Isidore de Séville - dont les textes sur ce sujet sont peu significatifs et, de surcroît, mal interprétés. C'est pendant ce spectacle que furent enlevées les Sabines, venues avec leurs pères et leurs maris - rapt justifié, aux yeux des Romains, par le fait que les compagnons de Romulus n'avaient pas de femmes, et que leurs voisins, latins ou sabins, ne voulaient pas de ces aventuriers pour gendres. A voir la fréquence de ces cavaliers-acrobates dans l'iconographie étrusque, on ne peut s'empêcher là encore de penser que les Romains ont été formés à l'école de l'Étrurie. Tite-Live parle surtout des tribunes, ces loges réservées. J.-C, le peuple romain -à l'instar des Étrusques - se passionnait déjà pour les spectacles du cirque. J.-C, on présente parfois au public de « vrais » athlètes à la grecque, nus, disputant toutes les compétitions du stade hellénique, en particulier le pentathlon*. GRAND CIRQUE : il passait pour avoir été commencé (en bois) sous Tarquin l'Ancien, et n'aurait été achevé qu'en 330 av. On ne sait à vrai dire que peu de chose sur cette fête du dieu Consus. Ils assistaient au spectacle dans des loges supportées par un échafaudage de douze pieds de haut. Sans qu'on puisse d'ailleurs établir un lien entre ces deux faits, la Campanie, grâce à sa prospérité économique, devint plus tard une terre d'élection de la gladiature - chacun connaît la révolte de Spartacus, qui partit d'une caserne de gladiateurs de Capoue. J.-C), on voit ainsi un homme, la tête dans un sac, armé d'une massue et attaqué par un chien que tient en laisse un personnage masqué qualifié, par une inscription peinte, de phersu (on pense immédiatement au mot latin persona qui signifie « le masque »). Parfois la fin du duel est représentée : un gladiateur tombe en arrière, manifestement touché à mort. On distingue bien les différentes phases du combat : lancer de javelots, puis combat rapproché avec de lourdes lances. L'importance de la documentation interdit de penser qu'une telle absence soit le fruit du hasard. Les courses de chars se déroulaient dans des cirques : le plus connu est le Circus Maximus à Rome. Tite-Live, 7, 2, 1-8, trad. Dans la tombe des Augures (540-530 av. « Lexique », p. 28. Quadrigae et desultores ( « quadriges et voltigeurs »), tel est le doublet traditionnel du cirque romain, unanimement attesté par nos sources littéraires, épigraphiques et iconographiques. Ces ludi scaenici deviennent rapidement, en nombre de jours en tout cas, les plus importants, même si les compétitions de l'arène, toujours placées à la fin des festivals religieux, gardent la prééminence que leur confère leur ancienneté. Combats de gladiateurs, affrontements entre des bêtes féroces, courses de chars et de chevaux, représentations théâtrales : les jeux se sont multipliés à Rome, au point d'occuper une journée sur deux dans la vie des habitants. Cela se passait en 264 av. 3. Avec les rugissements, les acrobaties et les danses, les animaux du cirque sont peu à peu devenus de véritables vedettes. J.-C. et qui regroupait cinq épreuves : la course à pied, le saut en longueur, le lancer de disque, le lancer de javelot et la lutte. Laissons, une fois de plus, parler Tite-Live : « La peste dura cette année-là et la suivante [364 av. Les tombes récemment découvertes à Paestum, en Lucanie, au sud de Naples, nous fournissent nombre de documents figurés qui confirment que c'est bien de cette région que viennent les combats de gladiateurs. Quelle meilleure illustration pourrait-on trouver de ces descriptions que les peintures tarquiniennes de la tombe des Biges (vers 500 av. Quoi qu'il en soit, cette scène n'a rien à voir avec un véritable duel de gladiateurs. Peu à peu les combats de gladiateurs se transforment en carnage et il n'est pas rare que les spectateurs eux-mêmes en viennent aux mains. Au Haut Empire (r-ir siècle), quatre factions s'affrontent : les Bleus (factio ve-neta) , les Rouges (factio russata) , les Verts (factio Prasina) et les Blancs (factio albata) . Exceptionnel, cet édifice l'est dans l'espace mais aussi dans le temps : on l'utilisera pendant plus de dix siècles. Des esclaves ou des prisonniers étaient condamnés à combattre des fauves sans armes ni armures. Les hommes du Moyen-Âge dansent la tarentelle une danse venue du Sud de l'Italie mais aussi d'autres danses. Les chasses les plus spectaculaires faisaient appel à des animaux exotiques (africanae) que l'on finit par importer en très grand nombre et à grands frais. Ces deux termes résument en fait la diversité des courses attelées - bige, trige, quadrige - et des courses de voltigeurs, à un ou deux chevaux le plus souvent. Indo-Européens, les premiers Romains, les Latins avaient amené dans leur cortège le cheval, avec toutes ses utilisations, y compris celle-ci... » Mais la plupart des historiens [2] négligent aujourd'hui ces origines indigènes pour mettre l'accent sur les influences helléniques : on considère que dans le domaine des jeux aussi, « la. « Jeux du cirque » défini et expliqué aux enfants par les enfants. Le Circus Maximus avait une piste de 600 mètres de long. Les gladiateurs étaient des combattants professionnels, généralement volontaires, qui s'affrontaient pour distraire le public, et parfois jusqu'à ce que l'un meurt. Elles ont un caractère religieux, et se déroulent, à partir de 55 av. 4. ville d'Apulie où les Romains furent sévèrement battus par Hannibal en 216 A.C.N.. 5. vêtement des Romains de bonne condition, rendu obligatoire au … J.-C. : règne de Servius Tullius.534-509 AV. Bien des aspects de l'histoire du Grand Cirque dans les premiers siècles de la république (509-27 av. J.-C. La chronologie proposée par Tite-Live s'avère donc en réalité exacte : en 600 av. Mais les compétitions hippiques seront toujours le clou du spectacle. Reste une scène curieuse, représentée sur plusieurs fresques funéraires de Tarquinia, datées de la seconde moitié du VIe siècle av. Les tablettes de cire ... 10 Citer 3 lieux de spectacles romains Théâtre- cirque-amphithéâtre- ... les spectateurs dans les arènes ou au théâtre ? Contrairement à ce qui se passait au théâtre ou à l'amphithéâtre, au cirque les hommes et les femmes assistaient ensemble au spectacle ; les esclaves eux-mêmes y étaient admis et pariaient comme les autres. J.-C.) restent cependant dans l'ombre. Aujourd’hui au centre du débat du bien-être animal, les projecteurs sont braqués à nouveau sur eux. Comme W.V. Le « bucchero » est une céramique noire et brillante typiquement étrusque.5. Mais une certaine lassitude gagna aussi les Romains… CHAMP DE MARS : ancien domaine royal, confisqué par l'État républicain. PENTATHLON : compétition athlétique introduite à Olympie en 708 av. Et il n'existe aucune représentation de gladiature sur les fresques ou autres représentations iconographiques étrusques. Mais ces grands spectacles, dont on a fait si souvent l'emblème de la civilisation romaine, sont-ils vraiment nés avec elles ? J.-C. : cet auteur utilise pour la première fois l'intrigue d'œuvres dramatiques. Sept tours de cirque représentaient environ 7 kilomètres. L'ensemble de ces éléments permettait à Georges Dumézil d'affirmer qu'« il n'y a aucune raison de dire, comme on le fait parfois, que l'idée même des courses est d'origine étrangère. J.-C, et que l'on appelle le jeu du Phersu. J.-C. : culture protovillanovienne en Italie qui conduira à la civilisation étruque. Surtout, ils nouaient les guides autour de leur taille, ce qui assurait une prise plus efficace mais pouvait se révéler extrêmement dangereux en cas d'accident, de « naufrage ». Le « spectacle » du cirque portant ce nom comprenait des exercices d'équilibre assez sophistiqués. Autour de la piste, de nombreux gradins accueillaient les spectateurs. Joël Le Gall, « Rome, ville de fainéants ? Dernière collaboration à cette page le 1 octobre 2016 à 11:41. C'est à cette date que remonte le choix d'un emplacement pour le cirque qu'on appelle aujourd'hui Grand Cirque. Le gagnant remportait la palme de la victoire, une couronne et beaucoup d'argent. De même, des chasses* (venationes) furent longtemps données dans le cirque* avant de rejoindre les gladiateurs à l'amphithéâtre*. En Italie, à Rome, les jeux du cirque rythment l’existence des romains et alimentent les passions. Nous ignorons également à quelle époque les grands Ludi Romani de septembre, consacrés à Jupiter Optimus Maximus, sont devenus annuels... Avec la Seconde Guerre punique (218-201 av. Les spectateurs, eux, préféraient les combats qui se terminaient par la mort d’hommes ou d’animaux. Or, ce point de vue - qui fait appel en particulier aux Tarentins, battus par Rome en 272 av. Mais les festivals sportifs ont existé depuis les tout premiers temps de Rome. On pouvait y voir le matin des chasses ou venationes et l'après-midi des combats de gladiateurs. S. Barthélémy, D. Gourévitch, Les Loisirs des Romains, Paris, SEDES, 1975. Mais les Romains étaient aussi friands de spectacles et de plaisirs, au point que Juvénal pouvait se plaindre, en une formule devenue célèbre, de ce que ses concitoyens n'eussent plus que deux préoccupations : « Le pain et les jeux » . Et, là encore, l'influence étrusque est évidente. Les garçons pratiquent le jeu des noix, ils jouent aux osselets, aux dés. « Les gladiateurs, artistes maudits », par P. Veyne, n° 2, p. 4. Lieu de l'épreuve Elles se déroulent au cirque un jour sur deux. Les Espagnols sont arrivés comme des acteurs sur une scène qui les attendait, où les Aztèques étaient les spectateurs, tout aussi illusionnés que les Romains face aux jeux du cirque, alors même que la vraie grandeur, le vrai courage, le vrai sens de la noblesse étaient de leur côté à eux les Aztèques. J.-C. (théâtre de Pompée), dans des constructions en pierre et non plus en bois. Peuple conquérant qui, non content de dominer les hommes, veut ordonner la nature : les réseaux des voies romaines, les gigantesques travaux qui firent par exemple sortir de terre une nouvelle. Les descriptions antiques du cirque sont malheureusement rares et fragmentaires. C'était là chose nouvelle chez un peuple guerrier, qui n 'avait eu auparavant que le spectacle du cirque. D'autre part, lorsque Tite-Live décrit les ludions étrusques qui « exécutaient des danses qui n 'étaient pas sans beauté », nous ne pouvons pas ne pas penser à tous ces danseurs, à tous ces ballets si souvent figurés sur les reliefs archaïques de Chiusi, ou sur les fresques funéraires de la nécropole de Monterozzi à Tarquinia. Il protège les spectateurs des bêtes sauvages par une barre ronde continue en bois couvert d'ivoire, ne laissant aucune prise aux animaux [19]. Ces jeux se déroulaient dans des arènes. Un stade provisoire fut alors établi au Champ de Mars en attendant que Domitien, à la fin du Ier siècle, élève une construction définitive, dont l'actuelle place Navone a gardé la forme. À Rome, le cirque s'appelle Maximus. A l'âge où lon commence à aller à l'école, les petites filles ont des poupées, souvent articulées, qu'elles peuvent habiller. Les chars et leurs équipages partaient de stalles aménagées à l'une des extrémités du cirque. Cependant, nombre de documents figurés (vase de bucchero [4], urne peinte de Cerveteri, statuettes de bronze et plaques de terre cuite de Murlo, au sud de Sienne) montrent que les Étrusques connaissaient parfaitement les compétitions hippiques et athlétiques - pugilat et lutte tout au moins - dès le dernier tiers du VIIe siècle av. Il s'agit d'un bien commun aux peuples de la région, que les armées romaines ont ensuite répandu dans l'ensemble de l'empire. J.-C.) : sur ses deux parois principales se déroulent une course de biges et une course de desultores... en somme, le programme-type du cirque romain. Carthage (à la fin du Ier siècle av. La conclusion est donc claire : les gladiateurs romains ne sont pas d'origine étrusque. J.-C], sous le consulat de Titus Sulpicius Péticus et de Gaius Licinius Stolon. C'était des courses de chars tirés par des chevaux. Sous les gradins, il y a des tunnels pour entrer dans l'arène. R. Bloch, Coll.   Modifications récentes, Wikimini, l'encyclopédie pour enfants écrite par les enfants  |. Cette scène complexe, qui renvoie à l'univers peuplé de masques du théâtre étrusque, a suscité de très nombreuses interprétations. Au IVe siècle, les combats de gladiateurs furent supprimés et remplacés par des courses de chars. R. Auguet, Cruauté et civilisation : les jeux romains, Paris, 1970. Questions-Réponses, un site et une collection de livres pour découvrir, échanger et s’amuser ! Au cœur de l'été 1987, un coup de tonnerre claque sur le monde des courses français : après trente-deux ans de carrière, Yves Saint-Martin raccroche sa casaque. Consus resta l'un des dieux principaux du Grand Cirque* presque tout au long de l'histoire de l'édifice (depuis le VIIIe siècle avant notre ère jusqu'à l'Empire chrétien au moins) : on découvrait son autel souterrain lors des courses de chevaux attelés et non attelés - compétitions instituées, selon Denys d'Halicarnasse, par Romulus lui-même. [...] L'esprit dominé par la superstition, les Romains organisèrent aussi, dit-on, des jeux scéniques, entre autres cérémonies destinées à apaiser le courroux divin. C’est là qu’avaient lieu les courses de char. Le Circus Maximus (Circo Massimo en italien) était un grand hippodromede forme ovale pouvant accueillir jusqu’à 300 000 spectateurs. Au cours de vos déambulations au milieu des ruines, vous verrez notamment : Les Romains qui, comme les Etrusques mais à la différence des Grecs, ne disposaient pas de stade, utilisèrent le cirque jusqu'à la fin de la république pour tous les types de spectacles. Des vela (« toiles ») protègent les spectateurs du soleil et des intempéries. Les spectateurs parient sur les cochers habillés aux couleurs de leur faction. C'est ce qu'illustre la tombe tarquinienne du « Maître des Olympiades » (520 av. 51 Sur quoi les écoliers écrivaient-ils ? C'était l'occasion de fêter chevaux et mulets, à qui on accordait ainsi un repos bien mérité après les durs labeurs de la moisson. J.-C.) qui représentent des spectateurs assis sur des bancs placés sur un échafaudage, cependant que de jeunes esclaves se livrent à des jeux érotiques au parterre ? W.V. A Olympie, au contraire, tout au long de l'histoire des Jeux, il n'y eut jamais de gradins pour les spectateurs qui restaient debout ou assis sur le gazon. Ils fêtent le Carnaval, comme nous, avant la période de jeûne qu'impose le Carême dans la religion catholique. Or, il est à peu près certain aujourd'hui que les munera romains ne viennent pas d'Etrurie. Sont-ils pour autant spécifiquement latins ? Mais ces grands spectacles, dont on a fait si souvent l'emblème de la civilisation romaine, sont-ils vraiment nés avec elles ? Expositions / Cinéma / Compte rendus de livres / Bande dessinées / Portraits /  Les Classiques / Carte Blanche, Tous nos articles en partenariat avec Retronews. Des questions pour éveiller la … Les cirques romains sont des édifices tout en longueur : jusqu'à 600 m de long, pour le Circus Maximus de Rome. Gravure du XVIe siècle. A partir du IVe siècle av. J.-C. : règne de Tarquin le Superbe, dernier roi de Rome.509 AV. Les acteurs indigènes reçurent le nom d'histrions, ister désignant en étrusque le ludion... Des années après, Livius osa le premier, délaissant les satires, lier sa pièce par une intrigue". France. Ce sont des combats contre/entre des bêtes sauvages. J.-C. : début de la république romaine.27 AV. 5/Sur quoi pariaient les spectateurs ? Pour définir ces compétitions, Tite-Live emploie le terme, banal, d'equi. De fait, les jours consacrés aux ludi se multiplient au cours des siècles, à tel point qu'ils atteignent la moitié de l'année sous l'empire (à partir du Ier siècle av.   Pages les plus demandées Vingt ans après la sortie, en 1986, du livre phare de John Humphrey sur les cirques romains, l’organisation d’un colloque international à Bordeaux a permis de faire le point sur toutes les nouveautés concernant cet édifice de spectacle aux dimensions impressionnantes. Dans les jeux que ce dernier donna au … « VENATIONES » : combats entre des bêtes féroces, que les belluaires achèvent. Mais, curieusement, les Romains n'ont pratiquement jamais connu les courses de jockeys, qu'ils ont remplacées par des compétitions de voltigeurs. Périodes : la Rome royale, la République, l'Empire. L'aspect littéraire ne fait ses débuts qu'avec la venue à Rome du Tarentin Livius Andronicus, au milieu du IIIe siècle av. Il s'agissait certainement d'un rituel agraire, lié à l'engrangement, la mise en réserve des produits de la culture. FACTIONS : sortes de grands « clubs » engagés dans les compétitions du cirque, dotés d'une organisation très complexe et caractérisés par une couleur. On présenta des chevaux de course et des pugilistes, presque tous étrusques. Si les chasses persistent jusqu'au IV e siècle, les combats de gladiateurs cessent sous la pression chrétienne. J.-C. - ne résiste pas à l'analyse. C'est une image singulièrement contrastée que nous avons des Romains. Les Rouges se mettaient avec les Verts et les Bleus avec les Blancs. Voici une liste des cirques romains non exhaustive.. Certains cirques romains ont été conservés, du moins en partie, jusqu'à nos jours.. Une quantité d'autres cirques sont attestés ou connus, mais invisibles de nos jours. C'est le cas par exemple des fresques funéraires de Tarquinia, d'où venaient les Tarquins, ainsi que de celles de la tombe des Olympiades (vers 530 av. Existait-il à l'origine un système à la grecque où de riches individus faisaient courir leurs propres chars pour la gloire, les couronnes et les palmes, mais aussi peut-être pour l'argent ? Un lieu (locus, circus), sinon entièrement construit, du moins aménagé (on hésitera peut-être à parler d'édifice), et un spectacle (ludicrum) organisé dans ce lieu : les Étrusques auraient en quelque sorte livré aux Romains la fête « clés en mains ». Ainsi le peuple romain pouvait-il percevoir, dans ce premier spectacle, un événement fondateur. Les Romains ajoutèrent aussi aux épreuves de boxe, de lutte et de course à pied, des exercices à caractère militaire : en 174 av. J.-C. Les représentations étrusques de courses hippiques, beaucoup plus fréquentes dans la seconde moitié du VIe siècle av. Ces courses s’effectuaient dans un cirque, où sept tours devaient être effectués, soit environ 7 kilomètres et demi. On y trouve, outre de nombreux temples, le cirque Flaminius et le théâtre de Pompée. Cf. Selon la tradition littéraire, en effet, les premières courses hippiques y auraient été organisées lors de la fête dite des Consualia. Le cirque Maxime a été construit à Rome, durant l’Antiquité. En 64, le grand incendie de Rome se déclenche dans les boutiques du Palatin attenantes au cirque, selon Tacite [10], [a 18]. Il pouvait y avoir quatre chevaux (quadriges), deux chevaux (biges), trois chevaux (triges) ou meme six chevaux. La rivalité entre les Bleus et les Verts déclenchèrent des troubles sous l'Empire byzantin. J.-C. : règne de Tarquin l'Ancien.578-534 AV. Il s’agissait d’une vaste enceinte où avaient lieu les jeux publics, d’importantes courses de chars et divers spectacles. Il y avait quatre équipes ou « factions » : les Verts, les Bleus, les Rouges et les Blancs. Parc où se situe le Circus Maximus Les cirques romains représentaient les installations ludiques les plus importantes des villes romaines avec les théâtres et les amphithéâtres. Les rubriques abordent la civilisation romaine à travers différents aspects de la société romaine, des arts de la Rome antique et de la vie quotidienne des Romains. Ces peintures (datées du IVe siècle av. Les sources littéraires sont à ce sujet explicites. Les spectateurs peuvent s'asseoir sur des gradins sur tout le pourtour, à l'exception de l'autre petit côté qui est occupé par les stalles de départ. D'après la légende, c'est Romulus qui organisa les premiers jeux pour attirer les Sabins à Rome et enlever leurs femmes. J.-C). Ils n'avaient donc aucune chance de s'en sortir! Les métiers du spectacle du cirque sont nombreux : - Monsieur Loyal : c'est le présentateur - les clowns : ils peuvent être muets (ils utilisent dans ce cas le mime) ou jouer un sketch - les magiciens, - les dompteurs ou dresseurs, - les acrobates, - les trapézistes, - les funambules: ce sont des artistes qui marchent et font des figures accrobatiques sur un fil tendu au dessus du sol, Les Étrusques ont légué au peuple de Romulus leur passion des chevaux et de la scène, tandis que Campaniens et Lucaniens lui transmettaient leur engouement pour les combats de gladiateurs. Denys d'Halicarnasse ajoute que ces tribunes étaient couvertes. THÉÂTRE : ses représentations font partie des Jeux romains, au même titre que les spectacles du cirque. Ils célébraient un dieu puis sont devenus un outil de propagande politique au temps des empereurs, avec la célèbre maxime panem et circenses(traduction : du pain et des jeux). Nous vous avons présentés dans un article précédent (voir celui sur les Desultores) un document écrit par Jean Paul Thuillier, directeur du département des sciences de l’Antiquité à l’ENS.Nous réutilisons ici cet article afin de montrer que les spectateurs qui venaient au cirque étaient les mêmes, que ce soit pour les courses de char ou pour assister à des numéros de voltige. J.H. J.-C, par exemple, on voyait un entraînement à la « tortue »*. Les gradins sont rarement conservés. C'est-à-dire aux membres de l'ordre sénatorial et de l'ordre équestre, les deux ordres principaux de la société romaine ; mais c'est là un anachronisme évident.4. Il y a quelques années, un historien a pu poser cette question : la Rome antique était-elle une ville de fainéants [1] ? Ainsi, pour les Romains, comme pour les Étrusques avant eux, les ludi étaient d'abord un spectacle où l'on prenait soin du confort du public. * Cf. J.-C. Situé entre les pentes de l'Aventin et du Palatin, il pouvait, à l'époque de César, recevoir 150 000 personnes. VIIIe SIÈCLE AV. Tous les auteurs de l'Antiquité s'accordent pour attribuer aux Étrusques l'origine de ce nouveau divertissement. Sans paroles versifiées, sans mimiques imitant l'action d'un poème, des ludions appelés d'Etrurie dansaient au son de la flûte et, à la façon étrusque, faisaient des pas gracieux [...] On accueillit donc le jeu, qu'une pratique assez fréquente mit en vogue. Les spectateurs parvenaient à l'orchestre et au pied de la cavea par deux grands couloirs, les aditus maximi, qui passaient sous les gradins par un passage voûté long de 25,50 mètres et large de 3,90 mètres, puis, après quatre marches, continuaient à découvert en longeant la scène sur 17 mètres. Elle se manifeste tout d'abord par un type de char souvent utilisé : le trige, attelé à trois chevaux (deux chevaux timoniers et un cheval extérieur), qui provenait d'Etrurie. « Le grand spectacle des courses de char », par J.-P. Thuillier, n° 108, p. 84. J.-C, les jeux incluent traditionnellement les spectacles théâtraux. Dès lors, chaque année, revinrent ces jeux solennels qu 'on appelle tantôt Jeux romains, tantôt Grands Jeux. Harris, marqué par le modèle des jeux d'OIympie et cédant à I' « hellénocentrisme ».3. L'e… Les spectacles scéniques, rituel étranger, auraient été institués pour mettre fin à une épidémie, pour apaiser la colère des dieux que l'on croyait à l'origine de ce fléau. Un peuple entier se presse chaque jour à l’amphithéâtre, le spectacle est gratuit, son seul luxe, plus que le pain distribué, les jeux du cirque fournissent à l’empereur l’occasion d’établir avec les romains le contact indispensable au bon fonctionnement d’un régime à la fois autoritaire et démagogique. Les personnages y sont presque toujours accompagnés dans leurs évolutions par des joueurs de tibiae (instrument proche du hautbois ou de la clarinette). Tous les Jeux, quels qu'ils soient, s'articulent en trois parties (1/ procession inaugurale - 2/ jeux scéniques - 3/ un jour au moins de jeux du cirque) et prennent le nom du lieu où ils se déroulent : Ludi circenses (au cirque), Ludi scaenici (sur des tréteaux d'occasion ou, plus tard, dans des théâtres).