Baudelaire a déjà, avant Maurice Rollinat, exploitée cette fertilité. désigne dans ce vers le Néant, la mort ; c’est la mort qui veut toujours de nouvelles victimes, qui a toujours soif, locution verbale, qui est, elle aussi, métaphorique. in Baudelaire's prose writings, there is but one in the Fleurs du Mal : "Le Gouffre" ( Nouvelles Fleurs du Mal , VIII).3 Benja-min Fondane has discussed "Le Gouffre" as part of his very elo-quent interpretation of Baudelaire's poetic world.4 He attributes to Pascal a "gouffre" which he equates with that of Baudelaire. La mort est encore connotée par le terme de «gouffre commun » qui désigne en fait la fosse commune. Charles BAUDELAIRE Recueil : "Les Fleurs du Mal" Pascal avait son gouffre, avec lui se mouvant. On a cité plus haut l'intégralité du poème « Le Gouffre » de Baudelaire, et le terme apparaît dix-huit fois dans Les Fleurs du Mal rappelle André Guyaux3 mais aussi dans les écrits fragmentaires de Baudelaire, comme dans Fusées : Dès le premier quatrain du poème, Baudelaire nous invite à comprendre que le gouffre qu’il découvre est tout autre chose que le néant de Pascal. Le dernier vers comporte aussi une métaphore nominale. Cahiers Fondane, N o 15 : Baudelaire et l’expérience du gouffre ♦Genèse, édition réception du texte • Monique Jutrin : Fondane aux prises avec Baudelaire • Ion Pop : Les défis d’une édition critique • Inédits : passages supprimés par les éditeurs • Eric de Lussy : Dossier de presse et réception ♦Lectures • Till R Kuhnle : Baudelaire et Nietzsche : lectures tranversales - Hélas ! Accueil > Les poètes > Poèmes et biographie de Charles BAUDELAIRE > Le gouffre Le gouffre. La Chevelure de Charles Baudelaire : introduction. Il y a une véritable évolution de la maladie vers la mort dans l'avant-dernière strophe. Analyse Ce poème, qui est le trentième du recueil ‘’Les fleurs du mal’’, qui se situe dans la section ‘’Spleen et idéal’’, est placé parmi ceux qui constituent ce qu’on appelle «le cycle de Jeanne», qui fut consacré à Jeanne Duval, la femme à laquelle Baudelaire était attaché charnellement, une Haïtienne à la peau XXVIII – Le serpent qui danse, Charles Baudelaire, 1961, Les Fleurs du mal. Il s’agit d’un poème en quatrains à rimes croisées, divisé en neuf strophes. 14 Pages • 694 Vues et sur mon poil qui tout droit se relève Maintes fois de la Peur je sens passer le vent. « Dante d'une époque déchue »1 selon le mot de Barbey d'Aurevilly, nourri de romantisme, tourné vers. Chez Blanchot, par contre, dans son analyse du poème Le Gouffre notam-ment, « l’échec » de Baudelaire est plutôt une impossibilité. tout est abîme, - action, désir, rêve, Parole ! - Hélas ! Le nom "gouffre" 20 Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide. Le terme de la vie annoncé par la Nuit est suggéré par le verbe finir, «ils finissent » et son contre-rejet. Sujet: Charles BAUDELAIRE (1821-1867) Le gouffre Jeu 11 Aoû - 12:19: Le gouffre Pascal avait son gouffre, avec lui se mouvant. Charles-Pierre Baudelaire Est un poète français, né à Paris le 9 avril 1821 et mort dans la même ville le 31 août 1867 (à 46 ans). S’appuyant sur l’onomastique po- 11 lymorphe exhibée par la Bible, Charles Baudelaire reformule le nom propre du destinataire de la supplique à travers des structures périphrastiques (sy- nonymiques dans l’acte de parole), entrelacées afin d’aboutir à une vision nouvelle de ce qu’il appelle "Satan" : … Le Serpent qui danse est un poème lyrique de Charles Baudelaire est paru dans le recueil de poèmes Les Fleurs du mal en 1857. tout est abîme, – action, désir, rêve, Parole !