Le 2 novembre, le fort de Vaux est évacué par les Allemands. Pour des raisons de stratégie et de fierté nationale, l'armée française ne peut reculer et devrait donc s'accrocher à défendre tout objectif sous le feu allemand. Dans le saillant se trouve une double ceinture de 34 forts et ouvrages fortifiés, dont ceux de Douaumont et de Vaux. câbles qui transmettent les mouvements de la, cordage fixé sur l'affût d'un canon et dont les extrémités étaient attachées au, drosse de racage : un cordage utilisé pour immobiliser une. Pétain réclame des renforts à Joffre. Christophe Gué, « Verdun », dans François Lagrange (dir. Si tous les États sont confrontés aux mêmes problèmes, ils ne disposent toutefois pas des mêmes moyens pour les surmonter. Prélart : grosse toile goudronnée destinée à couvrir les panneaux d'une écoutille et empêcher l'accès de l'eau dans les cales du navire. Serre bauquière : membrure longitudinale sur une coque en bois, à l’extrémité des couples et soutenant les barrots, à l’intérieur de la coque. Acculer (ou culer) : mouvement involontaire vers l'arrière sous l'effet de la, Affréter : prendre en location un navire ou une partie de la capacité d'un navire auprès d'un. Chasser : déraper sur le fond, pour une ancre. La menace économique et ses conséquences sociales sont un des grands déterminants de l'attitude générale adoptée par l'Allemagne tout au long du conflit. », « a fait réaliser à notre armée les plus grands progrès tactiques de toute la guerre », « glissant du registre de l'héroïsme désuet à celui de la résistance à la guerre ou du moins à son évidente absurdité », « La gloire que le maréchal Pétain avait acquise à Verdun ne saurait être ni contestée ni méconnue par la patrie ». Accoster : positionner un navire le long d'un quai ou d'un autre navire à couple. ». Fourrure : protection d'un câble en l'entourant d'un filin. Le général Falkenhayn est toutefois conscient que les méthodes qui ont assuré le succès en Russie ne peuvent mener qu'à la faillite en France. Joffre envoie un détachement du génie, mais il est bien tard. Le Centre mondial de la paix inauguré à Verdun en 1994 se veut un lieu de promotion de la paix, des libertés et des droits de l'homme. « M. Poincaré prononça un beau discours rappelant le rôle joué par Verdun dans la lutte générale et la préparation de l'offensive d'ensemble. Le colonel Adrien Henry (1888-1963), résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, l'un des soldats les plus décorés de France, a été blessé, prisonnier et évadé en mai 1916 (avec le 361e RI). Œil : boucle à l’extrémité d’un cordage, en l’. Fortune carrée : Voile carrée supplémentaire que les goélettes, les cotres, etc., hissent afin de pallier l'insuffisance de vent (autrement dit, voile carrée sur un gréement qui n'en comporte pas normalement). Gwendal JAFFRY, Claude BAS, Yves GAUBERT, Michel PHILLIPE, HIRSCH Nathalie, HOFFMAN Joël, HONTARREDE Michel, Liens externes (dictionnaires avec ressources lexicologiques approfondies), Compagnie néerlandaise des Indes orientales, Liste de dictionnaires maritime et de la navigatio, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Glossaire_maritime&oldid=181385741, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, à l'origine, manutention à l'embarquement et au débarquement à l'aide de. Cependant, à chaque fois que les Allemands paraissent arrêtés, le président Raymond Poincaré réclame à Pétain une contre-offensive. piquer l’heure : sonner l’heure à la cloche ; conseiller du commandant d'un navire qui entre ou sort d'un port ou encore qui navigue dans une voie maritime difficile ; Pilotin : élève officier de la marine marchande. Courage… on les aura ! Le discours mémoriel typique brosse le portrait de soldats dont le rôle consiste surtout à survivre — et mourir — dans les pires conditions sur un terrain transformé en enfer, tout cela pour un résultat militaire nul, ce qui en fait le symbole de la futilité de toute guerre industrielle. Parallèlement, de juillet à novembre, les armées britannique et française sont engagées dans la bataille de la Somme, encore plus sanglante. Puis ils attaquent sur la rive droite autour du fort de Vaux, de la côte du Poivre, etc. Démâter : démontage ou perte accidentelle de tout ou partie de la mâture. demi-futaille à un seul fond, en forme de baquet, qui sert à divers usages ; abri de navigation au sommet d'un kiosque de sous-marin en surface ou d'un voilier où se fait la veille. « M. De Gaulle, Charles André, Joseph, Capitaine commandant la 10° Compagnie du 33° Régiment d’Infanterie, a été nommé dans l'ordre de la Légion d'Honneur au grade de chevalier. Le 31 janvier 2020, à minuit, signe la sortie officielle de l’Union européenne pour nos voisins britanniques, et l’amorce de la période de transition. Simultanément, le 7 mars, les Allemands lancent une offensive sur la rive droite, à partir de Douaumont. Ce basculement se poursuit dans la production éditoriale et musicale des décennies suivantes qui voit Verdun relégué au second plan au profit de batailles comme le Chemin des Dames. espace entre les nœuds d'un filet de pêche. petite ancre qui a quatre ou cinq branches recourbées, pour les petites embarcations ; instrument de fer à plusieurs pointes recourbées dont on se sert pour faciliter l’, Gros cul : appellation familière en usage dans la première moitié du. Philippe Pétain, fantassin de formation, n'ignore pas que « le feu tue », comme il le répète sans cesse. Dans les formes nouvelles du combat qui émergent, le rôle du soldat s'efface de plus en plus devant celui du matériel. La stratégie adoptée par le haut-commandement allemand, afin de lui éviter de combattre sur deux fronts simultanément, préconise une offensive massive en France. L’artillerie lourde restante est récupérée. à colmater les interstices entre les planches pour rendre étanche la coque d'un bateau en bois ; grosse lanterne présente à l'arrière de vieux gréements ; feux qu'on allume durant la nuit sur des tours, à l'entrée des ports et le long des plages, pour indiquer aux bâtiments la route qu'ils doivent tenir ; Fargue : planche posée de champs pour empêcher l'eau de pénétrer par une ouverture ou par-dessus le. Sa compagnie est mise à mal au cours de ce combat et les survivants sont encerclés. superstructure peu élevée sur un bateau ; désigne plus spécifiquement un pont surélevé sur l'avant (le pendant de la. Ils mettent les moyens pour emporter la décision qui tarde depuis si longtemps. L'action opposée. Sur la partie centrale, longue de 15 kilomètres, les Allemands ont installé quarante batteries de 800 canons qui pilonnent les tranchées françaises, sur un front d'environ 30 kilomètres, jusqu'à 16 heures[32]. Affût : châssis formé d'une structure en bois équipée de roues, supportant le fût d'un canon. « À DOUAUMONT le 2 mars 1916 sous un effroyable bombardement, alors que l'ennemi avait percé la ligne et attaquait sa compagnie de toute part, a organisé après un corps à corps farouche, un îlot de résistance où tous se battirent jusqu'à ce que fussent dépensées les munitions, fracassés les fusils et tombés les défenseurs désarmés ; bien que très grièvement blessé d'un coup de baïonnette, a continué à être l'âme de la défense jusqu'à ce qu'il tombât inanimé sous l'action des gaz. Il confie à son état-major le soin de proposer toutes les mesures qui permettront, dans les jours qui suivent, de remettre de l'ordre dans les unités et de rétablir les liens organiques[38]. Le fer, le feu et la boue forment la triade infernale composant la vie du « poilu », mais aussi celle du « Feldgrau » allemand. Bien qu'elle n'ait pas été décisive, ses conséquences stratégiques, militaires et politiques étant mineures, la mémoire collective en a rapidement fait une victoire défensive de l'armée française, jugée a posteriori par les Allemands comme de même nature que la victoire de l'Armée rouge dans la bataille de Stalingrad. caisson cloisonné où l'on place les hamacs de l'équipage. La France et le Royaume-Uni, grâce au crédit octroyé par les financiers américains et au contrôle des mers, ne sont pas confrontés aux problèmes d'approvisionnement que connaissent l'Empire russe et les puissances centrales. Le 11 juillet, Falkenhayn lance l’offensive de la dernière chance, son obstination pouvant s'expliquer par les rivalités au sommet de la Ve armée, exacerbées par la crainte de l'humiliation qu'entraînerait l'aveu d'une erreur stratégique[46]. Sep de drisse : palan servant à hisser les. Enfin, Pétain réorganise l’artillerie. La bataille de Verdun est une bataille qui s'est déroulée du 21 février au 18 décembre 1916 dans la région de Verdun en Lorraine, durant la Première Guerre mondiale. homme d'équipage dans la Marine marchande. Bouline : cordage amarré par le milieu de chaque côté d'une voile carrée pour lui faire prendre le vent de côté. Nombreuses sont les unités qui doivent être entièrement reconstituées à plusieurs reprises ou qui disparaissent. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette artère vitale pour le front de Verdun est appelée « La Voie sacrée » terme grandiloquent, par Maurice Barrès. Par cette prise, les Allemands ne se retrouvent plus qu'à 5 km de la ville de Verdun, se rapprochant inexorablement. Banc de nage : banc où s'assoit un rameur. barres longitudinales du mât sur lesquelles repose la. L’infanterie prend pied sur le fort le 22 mai, mais en est chassée le 24. Le bombardement est perçu jusque dans les Vosges, à 150 km[33]. Les services de renseignement français ont depuis fin 1915 de plus en plus d'éléments indiquant que l'offensive allemande va se porter sur Verdun, des renseignements faisant état de transferts d’artillerie et de rassemblements de troupes dans la région allant de Sedan aux abords de Metz. Avec l'enlisement du conflit, la victoire ne repose désormais plus uniquement sur le jeu des forces militaires : elle dépend aussi désormais des capacités de l'industrie nationale, de la disponibilité du crédit, de la liberté du commerce, de l'état de l'opinion publique et de l'unité politique du pays. L’artillerie, pièce maîtresse de ce champ de bataille, est toujours en faveur du côté allemand avec 2 200 pièces à ce moment-là pour 1 800 pièces côté français. se dit aussi à la rencontre de deux vaisseaux lorsqu'ils demandent le qui vive ; se haler au vent : se dit d'un navire qui veut se mettre en position de recevoir le vent avant la terre ou un autre navire. Un règlement draconien régit l’utilisation de cette route. Verloquet : cordage permettant de guider une charge suspendue pendant son déplacement. Ces derniers sont maintenant complètement rouillés, leur contenu s'échappe peu à peu dans la terre, mais le « pop » sourd d'un obus à gaz laissant échapper sa charge reste un rappel saisissant de ce qu'a pu être la bataille. Elle reste un symbole de futilité mais la construction mythologique française d'après-guerre, à travers les cérémonies officielles, les défilés militaires, l'historiographie ou la littérature en a fait l'incarnation du sacrifice consenti pour la victoire[55]. Capturé par les troupes allemandes, il est soigné et interné. Fantassins, artilleurs, sapeurs, aviateurs ont rivalisé d’héroïsme. » Toutefois, la coopération entre les différents alliés demeure très déficiente ; seuls les Français et les Britanniques réussissent à élaborer un plan commun. Compagnie océane. Dans un second temps, il réorganise avec le généralissime Joffre, la logistique. : se déformer, plier, se fendre, se briser sous l'effort en parlant d'un mât ou d'une vergue (ex : le mât de beaupré a consenti). Conçue par le général von Falkenhayn, commandant en chef de l'armée allemande, d'après la version qu'il en donne dans ses mémoires, comme une bataille d'attrition pour « saigner à blanc l'armée française » sous un déluge d'obus dans un rapport de pertes de un pour deux, elle se révèle en fait presque aussi coûteuse pour l'attaquant : elle fait plus de 700 000 pertes (morts, disparus ou blessés), 362 000 soldats français et 337 000 allemands, une moyenne de 70 000 victimes pour chacun des dix mois de la bataille. Tourner : disposer en rond autour de quelque chose. La décision est donc prise de profiter de la position du front, lequel est presque totalement en territoire ennemi, pour y conserver une position généralement défensive. La progression des troupes allemandes est ainsi stoppée grâce aux renforts demandés par le général de Castelnau jusqu'au lendemain, jour de la prise du fort de Douaumont. ». Cela fait dire à Pétain « Le GQG me donne plus de mal que les Boches ». (16 142 soldats reposent dans le cimetière de Fleury, et 592 musulmans tournés en direction de La Mecque). Il faut percer, reprendre la guerre de mouvements et en finir. Sur les 95 divisions de l'armée française, 70 y ont participé. Pour les termes spécifiques à la voile, voir le lexique de la navigation à voile et pour les expressions, voir les expressions de marins. Les canons des forts de Verdun ont été retirés par décret du 5 août 1915, diminuant ainsi très fortement leur capacité opérationnelle[26]. Le général Pétain fait paraître cette phrase historique le 10 avril 1916, en pleine bataille de Verdun, en conclusion d’un ordre du jour destiné à encourager les combattants. C’est la fin de la première phase de la bataille de Verdun. Le lundi 21 février 1916 à 4 heures du matin, un obus de 380 mm explose dans la cour du palais épiscopal de Verdun. Théâtre de la réconciliation franco-allemande, la commémoration de Verdun est notamment symbolisée par la poignée de main de François Mitterrand et Helmut Kohl à Douaumont en 1984[58]. Flamme : banderole longue et étroite en forme de triangle, qu'on attache au sommet d'un mât. La préparation d’artillerie devrait permettre de détruire les défenses du terrain à conquérir. Pouillouse : vieux terme de marine désignant la. Joffre fait appeler en urgence le général de Castelnau à qui il donne les pleins pouvoirs afin d'éviter la rupture des lignes françaises et une éventuelle retraite des troupes en catastrophe. Chiourme : équipe de rameurs qui ramaient sur une galère. Voûte : prolongement de la coque à l’arrière du bateau. Action de mettre une voile parallèle au vent, pour qu'elle ne se gonfle pas ; Par extension, ralinguer se dit d'une voile qui claque au vent sans se remplir. La violence des combats se justifie notamment par la très faible étendue du champ de bataille (quelques km2) où des centaines de milliers d’hommes se confrontent jour et nuit dans des conditions apocalyptiques. Le Mémorial de Verdun inauguré en 1967 perpétue la mémoire des deux côtés. Éducation : le casse-tête d’un bac sous Covid-19 4 Baccalauréat. Leur construction unanimiste du discours mémoriel a volontairement omis la critique de la conduite de la guerre ou la vie quotidienne des tranchées. Dès 1942, certains officiers allemands notent ainsi que l'Armée rouge est capable de réunir des concentrations d'artillerie « comme on n'en a plus vu depuis la bataille de Douaumont ». L'état-major allemand, après les difficiles batailles sur l'Yser et à Ypres à la fin de l'année 1914, prend conscience que toutes les percées sur le front occidental ne pourront avoir lieu, dans la guerre nouvelle, qu'au prix de pertes immenses. Les armées s’enterrent. Les ressources des territoires occupés sont employées afin d'alimenter l'effort de guerre allemand. Emménagements : agencements des parties habitables d'un navire pour l'équipage ou les passagers. Erse : boucle de cordage fermée par une épissure. Le général allemand Falkenhayn choisit donc Verdun pour sa vulnérabilité et aussi du fait qu’il n’aura pas à déplacer beaucoup de troupes. dispositif flottant, généralement en forme d'anneau ou de fer à cheval, pour le sauvetage de naufragés ; flotteur de repérage de plongeurs, d'un objet ou d'un danger immergé. Caisse de réglage (c. d'assiette, c. de compensation) : réservoir dont le remplissage permet de régler l'équilibre d'un sous-marin. La symbolique guerrière de Verdun a depuis évolué. action de gouverner, de conduire un bateau, de régler ses mouvements, de le faire évoluer soit pour la route, soit pour le combat ; Margouillet : anneau en bois à gorge, entouré d'un cordage (la queue), servant de conduit à un cordage. Nerf de chute : petit cordage ou garcette qui règle la tension de la chute d'une voile. Les 270 pièces d’artillerie françaises tentent de rendre coup pour coup. Ce village, qui fait aujourd'hui partie des six communes « mortes pour la France » (qui ont un maire, mais n'ont plus d'habitants[N 5]), a représenté l'avance extrême de l'armée allemande devant Verdun. À trois kilomètres au sud-est de Douaumont se trouve le fort de Vaux. Quand l'offensive s'arrête le 19 septembre, les forces allemandes occupent Varsovie, Novogeorgievsk, Brest-Litovsk et Vilnius, mais elles n'ont jamais été capables d'encercler les troupes russes, qui se dérobaient toujours vers l'arrière. s'amariner : se faire aux mouvements du navire en mer sans que les nausées ou le mal de mer n'apparaissent ; former des personnes aux métiers de la mer ; prendre possession d'un navire en y déplaçant une partie de son équipage. (marine marchande) personne qui tient la barre ; (marine militaire) personne chargée des communications et des informations maritimes (pavillons, cartes...). Cosse : anneau de fer plat qui, recourbé sur les bords, présente une cannelure propre à recevoir et à maintenir un cordage dont on l'entoure. Bien que cette bataille ait montré les fautes stratégiques et tactiques des état-majors belligérants, et qu'elle ne soit pas la plus meurtrière ni la plus décisive de la Première Guerre mondiale, elle a donné lieu dans l'histoire officielle française à une mythologie sacralisant cette bataille de défense du territoire national. En 1945, ses troupes arrêteront, en Allemagne occupée, l'ancien Kronprinz, Guillaume de Prusse, qui avait commandé ses troupes à Verdun. Il est économe des efforts de ses hommes et veille à adoucir au maximum la dureté des épreuves pour ses troupes. Jours de planche : délai prévu dans un affrètement pour le chargement et le déchargement du navire. raidisseur longitudinal du pont d'un navire, entre les hiloires. Sur ces positions, les armées françaises et allemandes sont impitoyablement usées et saignées à blanc. Joffre reste sourd à ces renseignements. Médaille de Verdun au lieutenant Brébant du 48e régiment d'infanterie. Le plan de Falkenhayn mise sur la faible densité défensive du front russe et sur les problèmes logistiques de l'armée pour pousser le tsar Nicolas II à signer une paix séparée. fixation de l'extrémité d'un câble, d'une chaîne sur l'organeau d'une ancre ; fixation de l'autre extrémité dans la cale ou le puits à chaînes. Falkenhayn croit la victoire à sa portée. Il réapparaît, guéri, le 3 mars. Amener : abaisser, descendre à l'aide d'un cordage, une voile, les couleurs, une embarcation, etc. Top des Prénoms en Belgique (2019) 19 juillet 2020 Politologue Politologue.com, Prénoms, Statistiques. Dans les conditions de la guerre moderne, le simple jeu des intérêts individuels ne peut permettre de surmonter rapidement l'état de crise dans lequel l'ensemble de la société est plongé. La date choisie a le double avantage d'être située à la fois dans la période où l'industrie doit fonctionner à son plein rendement et où l'armée russe doit elle aussi engager une offensive[12]. Contrairement au plan allemand, le but de l'offensive est encore ici de créer une percée dans les lignes ennemies. Écoles Public/Privé Les services publics de France Musées en France Codes postaux. Le 7e corps d'armée (Allemagne) commandé par le général Johann von Zwehl, le 18e corps d'armée (Allemagne) commandé par le général Dedo von Schenck et le 3e corps d'armée (Allemagne) commandé par le général Ewald von Lochow effectuent une progression limitée, aménageant immédiatement le terrain afin de mettre l’artillerie de campagne en batterie. Écouvillon : brosse adaptée à un manche, avec laquelle on nettoie le canon lorsqu'il a tiré. Cette affiche reprend le slogan « On les aura ! )[N 6] ; 2 millions par les Allemands pour le seul 21 février 1916. Des territoriaux et des civils empierrent en permanence la route. Étambrai : trou par lequel le mât pénètre dans le pont. manœuvre pour mouiller sur ancre ou sur coffre. Joffre a besoin de ces canons pour l’offensive qu’il projette dans la Somme. Ce glossaire maritime liste les principaux termes techniques utilisés par le monde maritime et les marins. Apiquer : hisser une des extrémités d'une. C'est au cours de l'hiver 1915-1916 que les états-majors adverses préparent leurs plans de campagne pour l'année à venir. L’eau, les vivres et l’artillerie sont en quantité insuffisante. Le moment où je retire le poussoir de démarrage j'entends ce claquement accompagné de vibration. Leurs thématiques rejoignent celles de l'historiographie et de l'enseignement scolaire[59], « glissant du registre de l'héroïsme désuet à celui de la résistance à la guerre ou du moins à son évidente absurdité »[60]. Comment cette société familiale a su traverser les époques tout en conservant les mêmes valeurs et en modernisant son activité ? L'immobilité du front, malgré les moyens engagés, est due à l'absence de forces mécanisées : à l'inverse, en 1940, soumise au feu motorisé des panzers, Verdun tombe en 24 heures. Canonnade : tir simultané de plusieurs canons. Les Empires centraux, encerclés par les pays de l'Entente, sont soumis à d'importantes pressions économiques. À l'appui de cette thèse, on peut notamment signaler que les commandants d'armée allemands à Verdun ont nié avoir eu connaissance d'un plan ayant comme objectif une simple attrition[22]. Natte : élément de protection qu'on place dans la mâture et dans le gréement pour le garantir du frottement. Goélette à quatre mâts.Goélette à quatre mâts. oscillation, mouvement qui porte un corps tantôt d'un côté, tantôt de l'autre ; Brèche : ouverture dans la coque résistante d'un sous-marin pour embarquer du matériel. Une expédition de secours est anéantie le 6 juin. Bauquière : ceinture intérieure reliant les membrures, au niveau du pont (voir, Bigue : mât articulé servant à élever des charges sur le pont d'un navire ou sur un quai, manœuvré par l'intermédiaire d'un. Les Allemands sont tout près de Verdun dont ils peuvent apercevoir les spires de la cathédrale. Coincer la bulle ou buller : expression d'argot signifiant "ne rien faire". Véritable tortillard, le Chemin de fer meusien est impropre au transport de matériel lourd. La guerre sera non seulement longue mais aussi meurtrière[8]. Hanche : partie de l’arrière d'un bâtiment qui est entre la poupe et les, Herpe : pièce de bois recourbée soutenant la. nécessaire]. Carré des officiers : salle rectangulaire qui sert de cercle aux officiers d'un navire ; Centre de dérive : centre de gravité de la surface latérale de la carène. Le fort de Souville (aujourd'hui totalement en ruine), l'ouvrage de Thiaumont (totalement rayé du paysage), l'ouvrage de Froideterre (qui a bien résisté, bien que les différents organes du fort ne soient pas reliés par des souterrains) permirent à l'armée française de s'accrocher sur la dernière position haute dominant la ville de Verdun.